Le jeune power forward Vic De Wilde (21 ans, 2m01) joue, comme la saison dernière, au Guco Lier. Avec quelle ambition ? « On a bien commencé la saison », relève-t-il. « On a gagné nos trois matches en déplacement : à Lommel, au Gembo Borgerhout et, samedi dernier, au Basics Melsele. L’objectif est d’atteindre les play-offs. Après, tout est possible et on espère aller le plus loin que l’on peut. »
Parallèlement, il joue en double affiliation avec Kangoeroes Basket Mechelen en BNXT League. « Là, mon objectif est surtout d’acquérir de l’expérience, d’apprendre aux entraînements et d’apporter ma contribution chaque fois que le coach fera appel à moi. »
Il y a deux ans, il avait complété l’effectif de Mons-Hainaut, mais n’avait quasiment jamais quitté le banc, si ce n’est lors de la victoire facile 90-64 contre l’Apollo Amsterdam, le 8 avril 2023, lorsqu’il avait inscrit 5 points (à du 100%) et réalisé une interception. « Ce passage à Mons ne restera pas forcément le souvenir le plus marquant de ma carrière », concède. « Déjà, je n’y ai passé que six mois, puisque j’étais arrivé en janvier. Et puis, j’ai bien senti que le coach ne croyait pas trop en moi. »
Comme c’est, malheureusement, souvent le cas des jeunes Belges qui débarquent à Mons pour avoir le quota de joueurs nationaux sur la feuille de match…
Vic De Wilde a une particularité, sur le plan familial : il est le cousin d’une certaine… Ann Wauters. « On s’entend très bien », affirme-t-il. « Elle n’est pas avare de bons conseils à mon égard. Cet été, je suis d’ailleurs allé assister au tournoi olympique avec elle. J’en ai pris plein les yeux… »
Daniel Devos