La saison dernière, le jeune power forward anversois Seppe Willems était l’un des fers de lance de l’équipe B des Antwerp Giants, en TDM1. Il faisait aussi régulièrement partie de l’équipe A, mais jouait peu. Cette saison, il a décidé de quitter la Métropole pour émigrer 30 kilomètres plus au sud, du côté de Malines où il espère faire son trou en BNXT League.
« Anvers, c’était très bien pour les entraînements, pour la préparation, pour l’apprentissage du basket », explique-t-il. « Comme j’étais toujours aux études, cela me convenait très bien, mon temps de jeu en équipe première importe peu. Désormais, je suis diplômé en kinésithérapie. Mes études sont terminées et je peux me consacrer à plein temps au basket. Je pense que je recevrai davantage d’opportunités chez les Kangoeroes que chez les Giants. J’habite toujours à Anvers, la distance à parcourir n’est pas énorme. Une fois que l’on est sur l’autoroute, cela va. Le plus problématique, c’est que je viens du Linkeroever et que je dois d’abord m’extraire de là. »
Selon Seppe Willems, les Giants ne font pas assez confiance à leurs jeunes en équipe première. « La formation que l’on reçoit est excellente, et le club dispose d’un outil extraordinaire avec le Heylen Vastgoed Basket Campus. Mais, lorsqu’il s’agit de recevoir des minutes en équipe première, c’est une autre histoire. Citez-moi un joueur qui a réellement percé à Anvers ? »
Il y a Thijs De Ridder, qui a été élu Espoir de l’Année et 6e homme de l’Année en 2023, et qui a démontré un tel potentiel que de grands clubs étrangers se sont intéressés à lui et que les Giants n’ont pas pu le garder… « C’est vrai, mais aujourd’hui, c’est avec Bilbao qu’il explose. Son frère, Niels De Ridder, a dû partir à Courtrai pour devenir un joueur majeur. Et Quinten Smout est parti à Charleroi, où on lui confie également un rôle important. J’espère devenir le prochain joueur formé chez les Giants qui réussit ailleurs. Je vais tout donner, sans devoir consacrer une partie de mon temps aux études, et on verra où cela me mènera. A bientôt 25 ans, c’est le bon moment. »
Daniel Devos