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Eurocup Women

Il suffisait de placer le parquet dans l’autre sens….

Après une campagne européenne au Sporthal De Schalk de Willebroek et une autre au Heylen Vastgoed Basket Campus de Merksem, Kangoeroes Basket Mechelen pourra enfin jouer l’Eurocup Women à domicile, au Winketkaai de Malines. Qu’a-t-on fait pour rendre cette salle, jugée non conforme par la FiBA jusqu’ici, apte à recevoir les joutes européennes ? La fédération reprochait surtout à celle salle la distance trop faible qui séparait la ligne de fond du mur. Pour résoudre ce problème, la solution était toute simple : il suffisait de placer le parquet… dans l’autre sens que le terrain actuel. Verticalement, plutôt qu’horizontalement. Le club a investi 70.000 euros pour louer le parquet des Antwerp Giants pour l’occasion. Il faudra, forcément, aménager les tribunes également. Ce dispositif ne vaudra que pour les matches européens. Pour les matches de championnat, on continuera à jouer comme actuellement. Les joueuses trouveront-elles facilement leurs marques ? C’est à voir. Car, si elles joueront bien dans leur salle habituelle, les points de repères seront différents.

C’est le 16 octobre, contre Sassari, que ce dispositif sera appliqué pour la première fois. Avant cela, une semaine plus tôt, les Malinoises se déplaceront en Pologne, à Sosnowiec. « Un solide adversaire », estime le coach Arvid Diels. « Sassari et Riga sont aussi de très bonnes équipes. Nous ne sommes certainement pas tombés dans une poule facile. Mais nous essayerons d’aller le plus loin possible. »

Arvid Diels est aussi revenu sur le forfait infligé à son équipe pour avoir aligné la jeune Lily Jans, 14 ans, lors du déplacement à Lummen. « Nous avons interjeté appel et nous espérons avoir gain de cause. Le comble, c’est que Lily Jans avait déjà joué la saison dernière avec l’équipe première. Elle n’était pas plus âgée à l’époque, que je sache. Mais apparemment, le règlement a changé. Lummen n’a pas déposé plainte, c’est la fédération qui a décidé du forfait. C’est dommage pour l’équipe, mais c’est un moindre mal. C’est surtout dommage pour la fille elle-même, qui se sent coupable alors qu’elle n’y est pour rien. Tout le monde lui en parle, forcément… »

Daniel Devos

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