Une fois n’est pas coutume : les clubs bruxellois ont été à la fête, ce week-end. Le Royal IV s’est imposé 76-66 contre Waregem et le RPC Anderlecht a gagné 86-88 à Ekeren.
Comment peut-on s’incliner contre Ninane à domicile, puis battre Waregem 15 jours plus tard ? « Bonne question », reconnaît Nicolas Joostens, le coach du Royal IV : « D’abord, il faut souligner les mérites de Ninane qui avait livré une excellente prestation au Palais du Midi : beaucoup de vivacité, une grande adresse à distance. Cette claque prise à domicile, qu’on aurait pu éviter, nous a peut-être remis les pieds sur terre. Elle a réveillé les consciences. Voilà deux matches que l’on encaisse moins de 70 points, on est en progrès dans ce domaine. Après, il y avait aussi la motivation d’affronter le champion. Même sans Aaron Van Vooren, Waregem reste une équipe redoutable, avec des joueurs d’expérience et un coach formidable. »
Le RPC Anderlecht, lanterne rouge jusqu’ici, a remporté sa première victoire en déplacement de la saison. Il a aussi gagné pour la première fois deux matches d’affilée : contre Melsele et à Ekeren. « Un déclic s’est peut-être produit », espère le coach Philippe Hoornaert. « Nous avons longtemps eu des problèmes à cause de la largeur du noyau : on ne pouvait pas contenter tout le monde. Ce problème a, je pense, été résolu. Il y a deux semaines, nous étions largués au classement. Aujourd’hui, toutes les cartes sont redistribuées. On se retrouve à plusieurs à la dernière place et il nous reste plusieurs matches abordables au calendrier. Comme quoi, tout peut changer très vite. Il y a peu, nous avions déjà un pied en TDM2. Aujourd’hui, on peut encore croire au maintien. »
Relevons aussi, cette semaine, les 39 points inscrits par l’Ostendais Tim Lambrecht à Oxaco. Cela n’a pas empêché son équipe de s’incliner 101-98. « Oxaco est une équipe très forte mais qui nous réussit bien », relevait le jeune Sacha De Vreught, arrivé de l’UB Woluwe l’été dernier. « Nous l’avons déjà battue deux fois cette saison. »
Cette fois, pas de nouvelle victoire au bout du compte, mais il s’en est fallu de peu.
Daniel Devos