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Marjorie Carpréaux de retour à la salle André Renauld

Privée du match aller pour cause de blessure, Marjorie Carpréaux pourra, ce samedi, affronter le Mithra Castors Braine, et de surcroît à la salle André Renauld. Un match qui lui tient à cœur, comme elle l’annonce déjà sur son blog en titrant : « Waregem écarte SKW en pensant à Braine. »

C’est précisément contre SKW, au premier tour, qu’elle avait été blessée : suite à un choc avec Sofia Ouahabi, qu’elle avait qualifié d’agression, elle s’était occasionné une rupture partielle du ligament interne droit qui l’avait éloignée des terrains pendant plusieurs semaines.

Arrivée à Braine en 2013, elle avait régalé le public de la salle André Renauld pendant trois ans par son jeu spectaculaire, et avait participé activement aux doublés coupe-championnat et à la finale de l’Eurocup. Mais, en 2016, la direction décidait de mettre fin à son contrat qui courait encore jusqu’en 2017. C’est à Waregem qu’elle a trouvé refuge. Et actuellement, elle est en forme : elle vient d’inscrire 24 points (plus 8 rebonds et 8 assists) contre SKW. « Je suis effectivement en pleine forme », confirme-t-elle. « Je m’entraîne à fond et il n’y a que le travail qui paie. J’en recueille actuellement les fruits. Par rapport à ce match à Braine, je ne nourris aucun sentiment de revanche, mais il est exact que mon éviction – et surtout la manière dont elle s’est produite – m’a laissé un goût amer. Après ce que j’ai apporté au club pendant trois ans, j’estime que je méritais de partir autrement que par une porte dérobée. Je n’ai même pas pu dire au-revoir à ce public qui m’adorait. On m’a obligé de quitter le club pour favoriser l’éclosion de Julie Allemand. Cela n’engage que moi, mais je trouve que Julie était meilleure lorsque j’étais là pour la guider. Je n’accepte pas, non plus, l’éviction de Philip Mestdagh. C’est un super-coach, qui a qualifié la Belgique pour le Championnat d’Europe pour la première fois depuis dix ans. Par rapport à Julie, il est clair que quelque chose s’est cassé, mais je suis restée très proche de Céleste Trahan-Davis, qui a beaucoup compté pour moi. Je me réjouis, aussi, de retrouver Antonia Delaere, Merike Anderson et Maja Miljkovic. Je me demande comment je serai accueillie par le public. A priori, bien, puisque je n’ai pas claqué la porte. On m’a obligée à partir. Mais qui sait si, un jour, je ne reviendrai pas à la salle André Renauld ? On ne peut jamais dire jamais. Les déplacements seraient d’ailleurs plus courts pour moi qu’à Waregem. »

Car Marjo a gardé Braine-l’Alleud dans un coin de son cœur. « Les deux premières années aux Castors furent les plus belles de ma carrière, je ne le cache pas. C’est dommage que cette histoire d’amour se soit terminée ainsi, mais c’est la vie. Aujourd’hui, je défends les couleurs de Waregem et je ferai tout pour faire gagner mon équipe. »

Du côté du Mithra Castors Braine, Renata Brezinova a quitté le club pour rejoindre La Spezia, en Italie. Elle a été remplacée par la Lettone Ance Aiszila, 22 ans et capable d’évoluer aux postes 1 et 2. L’Américaine Annie Tarakchian, qui s’est fait attendre, a également débarqué à Braine-l’Alleud.

Daniel Devos

 

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