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M. Gorremans : « Apporter mon énergie et mon expérience »

Après quatre saisons en Scooore League (deux aux Kangoeroes de Willebroek et deux aux Basic-Fit Btussels), Mitchel Gorremans a choisi de tirer un trait sur le basket professionnel et de retourner en TDM1, plus précisément au Soba Anvers. La déception d’être trop peu utilisé à Neder-over-Heembeek ? « C’est vrai que, lors de cette dernière saison en D1, j’ai moins joué que lors des trois saisons précédentes», reconnaît-il. « C’était un chouette groupe, mais lorsqu’on a un temps de jeu réduit, on éprouve moins de plaisir. Ce n’est toutefois pas la raison pour laquelle j’ai décidé de redescendre d’un échelon. Simplement, j’avais pris un mi-temps dans l’enseignement pour pouvoir jouer en D1, et cette année, je suis obligé de reprendre un plein-temps sous peine de perdre mes avantages. »

Qu’espère-t-il apporter au Soba ? « Mon énergie, forcément, et aussi mon expérience acquise lors de ces quatre années parmi l’élite. J’ai beaucoup appris en quatre ans, et j’ai vécu de belles choses également. Je ne veux certainement pas cracher dans la soupe. J’ai un rôle à jouer auprès de cette jeune équipe et je le jouerai à fond. Je n’ai jamais joué avec le frein à main, et quand on se sent important, on éprouve d’autant plus de plaisir à se donner à fond. »

Au Soba, Gorremans retrouve un coach qui fut jadis son… équipier. « J’ai joué avec Peter Rongé à Boom en D3. J’étais encore tout jeune, je débutais ma carrière alors que lui vivait ses dernières années comme joueur. Le style de jeu qu’il inculque correspond à ce qu’il était lui-même sur le terrain : c’était un battant, qui ne lâchait rien pendant 40 minutes et qui se jetait sur tous les ballons. C’est ce qu’il veut qu’on fait également au Soba : il veut beaucoup d’intensité, prône une défense agressive qui donne lieu à des paniers faciles. On n’y arrive encore que par intermittence, on a encore parfois des moments de relâchement, mais le jour où on aura assimilé tous ses principes, on pourra sans doute prétendre à quelque chose. »

C’est-à-dire ? Une place parmi les play-offs, qui se disputent à huit équipes ? « Peut-être. Mais je ne veux pas vraiment fixer d’objectif en termes de place au classement. Le plus important, c’est de continuer à progresser. On verra bien où cela nous mènera. »

Daniel Devos

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