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Frédéric Claessens : « Le coaching c’est le coaching »

Le Melco Ypres a débuté la saison avec quelques nouveaux joueurs et un nouveau coach, Frédéric Claessens. Ce sont ses débuts en TDM1. Avant cela, il a coaché Kluisbergen en 2de Landelijke et également les jeunes de Waregem. « Le défi de la TDM1 ne m’effraie pas », dit-il. « Dans l’approche, je ne vois pas beaucoup de différences avec la 2de Landelijke. Pour moi, le coaching c’est le coaching, à quelque niveau que ce soit : il faut bien placer ses pions sur l’échiquier, faire en sorte que le système fonctionne. Je n’ai pas d’expérience de la TDM1 en tant que coach, mais j’en ai en tant que joueur, puisque j’ai joué six ans en D2… avec Ypres, précisément. Je connais donc la mentalité du club et aussi celle de la division où il évolue. »

Pour ses deux premiers matches, Ypres a battu Fellows Ekeren 78-61, puis s’est incliné 78-67 ce dimanche au Soba. « On menait de cinq points après 30 minutes, puis la machine offensive s’est enrayée », explique Claessens. « Le Soba ne marquait pas beaucoup non plus, mais subitement les Anversois ont trouvé la distance et nous n’avons pas su réagir. Ce n’est pas très grave, le championnat est encore long et c’est lors des play-offs qu’il faudra être prêt. Je sais qu’il reste du travail, mais c’est normal : plusieurs joueurs sont nouveaux. On a deux jeunes qui découvrent la TDM1, et deux nouveaux étrangers qui arrivent d’Espagne et qui doivent s’habituer au championnat de Belgique. Il y a aussi un nouveau coach, moi-même en l’occurrence, qui prône des concepts assez différents de ceux en vigueur la saison dernière. »

Quels sont ces concepts ? « J’aime le insideoutside. Action-réaction. La variété dans le jeu. »

Les deux nouveaux étrangers, Malick Faye et Mamadou Diop Gaye, ont rarement été alignés ensemble ce dimanche, au Soba. Parce qu’ils occupent la même position et feraient double emploi ? « Non, pas vraiment. En fait, cela varie de match en match. Selon que je veux jouer petit ou privilégier le jeu intérieur. Cela dépend de l’adversaire, de l’évolution du score et d’autres facteurs. »

L’objectif ? « Je ne m’attarde pas trop au résultat pour l’instant. Je veux surtout voir l’équipe grandir et j’espère qu’elle sera au point lorsque l’on décernera les prix. »

A 45 ans, Claessens est encore un coach relativement jeune. Et ambitieux ? « J’ai des ambitions, comme tout coach qui se respecte. J’aimerais aller le plus haut possible, mais je ne fais pas une fixation sur la D1. D’abord, essayer de faire le mieux possible avec Ypres. Je dois encore grandir, moi aussi, mais sans brûler les étapes. »

Daniel Devos

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