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Lorenzo Giancaterino requinqué par un coach mental depuis Los Angeles

Il a connu deux ans de galère, depuis sa blessure au genou encourue à Berlin en décembre 2013 alors qu’il portait encore le maillot du Belfius Mons-Hainaut. La saison dernière, il avait émigré au Basic-Fit Brussels, dans l’espoir d’y trouver du temps de jeu, du rythme et de la confiance. Mais il n’a jamais réussi à décoller. Son début de saison actuel, au Betfirst Liège Basket, n’incitait pas davantage à l’optimisme. Mais depuis quelques semaines, ça y est : Lorenzo Giancaterino a franchi le cap. Il est de retour, et même plus fort qu’à sa période montoise. En témoignent ses statistiques des derniers matches : 13 points (dont 3 sur 5 à trois points) ce mercredi à Pepinster, 7 points samedi contre Mons, et avant cela 15, 14 et 17 points contre Pepinster, Limbourg et Alost respectivement.

Un miracle se serait-il produit ? « Un miracle, je ne sais pas », tempère-t-il. « Depuis février, je me suis adjoint les services d’un coach mental. Il s’appelle Geoffrey Mahieu. C’est un Montois, que j’avais connu dans la Cité du Doudou, mais qui vit maintenant à Los Angeles. On communique via Skype. Il insiste beaucoup sur la notion de plaisir. Et c’est vrai que, ces derniers temps, je retrouve la joie de jouer, que j’avais un peu perdue. »

Le problème se situait donc davantage dans la tête que dans le genou ? « Visiblement, oui. Physiquement, j’étais en ordre. Mais mentalement, cela ne suivait pas. »

La nouvelle approche du coach Fulvio Bastianini, qui laisse plus de liberté en attaque et insiste un peu moins sur la défense, est-elle également à la base de cette résurrection ? « Je ne sais pas. C’est vrai qu’on a pas mal de joueurs à vocation offensive dans l’effectif. Mais, sans défense, on n’obtiendra pas de résultats. On l’a encore vu ce mercredi, où l’on a encaissé une défaite pénible à Pepinster. Le fait d’avoir gagné trop facilement au Hall du Paire, dix jours plus tôt, a-t-il conduit à un certain relâchement ? Inconsciemment, peut-être. Mais c’est impardonnable. »

Daniel Devos

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