Le Soba Anvers a joué à l’élastique, dimanche matin, dans son derby face aux Port of Antwerp Giants. De 37-40 au repos, les visiteurs se sont échappés à 42-57. Un écart impossible à résorber ? C’est mal connaitre les joueurs locaux, qui se rapprocheront à 50-61 puis égaliseront à 61-61 à la faveur d’un 11-0. Mais, une nouvelle fois, ils vont laisser filer leur adversaire en encaissant un 0-7 : 61-68. Cette fois, ils ne reviendront plus : 68-78, score final.
« On a du talent, mais on manque d’intelligence », lance le coach Glenn De Boeck, sous le coup de la déception.
C’est que son équipe, malgré d’évidentes qualités, est mal embarquée : elle occupe la dernière place du classement de la Top Division Men 1, à égalité avec le CEP Fleurus et Oostkamp. Et il sait que le maintien sera tout, sauf aisé. « Nous n’avons pas les moyens du CEP Fleurus qui peut se permettre d’engager Brandon Freeman pour se sauver », constate-t-il. « Nous devrons nous débrouiller avec nos propres moyens et trouver des solutions en interne. »
Le Soba n’a toujours pas gagné le moindre match en déplacement. Il a même été le premier club à s’incliner contre le CEP Fleurus, lors du premier match de Tony Van den Bosch à la tête des Hennuyers, et souffre d’une irrégularité chronique. « Nous avons battu Gembo, et une semaine plus tard, nous perdons contre les Sint-Niklase Condors. Cela dit tout », admet Glenn De Boeck.
Daniel Devos