Catégories
TDM1

Olivier Foucart et Waregem visent une 10e victoire de rang à Melsele

Waregem est le leader invaincu de la Top Division Men 1. Samedi, il se rend au Basics Melsele. « Un match compliqué », estime le coach Olivier Foucart. « Jouer dans la salle de Melsele n’est jamais facile, et avec notre statut de leader invaincu, nous sommes attendus partout avec les honneurs dus à notre rang. En outre, plus les victoires s’accumulent, plus la confiance s’accroît. C’est bien, mais il faut faire gaffe à l’excès de confiance. Eviter de tomber dans la nonchalance. Le moindre relâchement peut se payer cash. »

Avec de tels résultats, Waregem ne peut viser que le titre. « N’allons pas trop vite en besogne », tempère Foucart. « L’objectif est de terminer la saison régulière dans le Top 4, ce que Waregem a toujours réussi ces dernières années. Que ce soit à l’issue de la phase classique ou via les play-offs. Les play-offs, c’est quasiment une nouvelle compétition qui commence. Nous verrons où nous nous situerons à ce moment-là. »

Pour l’instant, Waregem est épargné par les blessures, alors que l’infirmerie avait affiché complet la saison dernière. « Espérons que cela continue », prie Foucart. « Pour l’instant, nous avons neuf joueurs compétitifs. C’est un de plus que la saison dernière, avec l’arrivée d’Arne Steinbach (ex-CEP Fleurus). On pourrait presque dire dix joueurs, car le jeune Tim Bruyneel est quasiment au niveau de l’équipe A.  A part cela, le seul changement est l’engagement d’Aaron Van Vooren (débarqué de Falco Gand) qui a remplacé Mikhaïl Linskens, parti au CEP Fleurus. Il y a de la qualité dans le groupe, de l’expérience également, et surtout une bonne mentalité. Personne ne lève le pied à l’entraînement, on travaille avec beaucoup d’intensité et la plupart des joueurs sont heureux de jouer ensemble. »

Olivier Foucart est un jeune coach : il n’a que 31 ans. Pourtant, lorsque Sven Declercq a décidé d’arrêter au terme de la saison dernière, il n’avait pas manqué de le citer comme son successeur idéal. « C’est un beau compliment », reconnaît Oli. « Nous nous connaissons bien, Sven et moi.Nous avons joué ensemble à Falco Gand et il était déjà un leader naturel sur le terrain. »

A Waregem, Olivier coache son frère jumeau, Thomas Foucart. Une situation étrange. « Pour le monde extérieur, peut-être, et cela avait d’ailleurs fait l’objet de discussions lorsque j’ai commencé les négociations avec Waregem. Mais tout se passe bien. Chacun connaît son rôle et l’accepte. Thomas écoute lorsque je lui fais une remarque, et de mon côté, je le connais très bien, je sais comment il réagit dans certaines situations et cela peut être un avantage également. Je suis plein d’admiration pour tout ce qu’il a fait pour revenir dans le parcours après ses problèmes de genoux. Ce n’était pas évident. Mais les autres joueurs sont également durs au mal. »

Quelle est la touche personnelle apportée par Olivier Foucart par rapport à Sven Declercq ? « Peut-être le physique, mais dans les grandes lignes, c’est la continuité qui prévaut. »

Après les succès rencontrés comme coach à Falco Gand puis maintenant à Waregem, une belle carrière se profile sans doute pour Olivier Foucart. « Je ne veux pas brûler les étapes », tempère-t-il. « Je veux d’abord continuer à me développer dans le métier. Mon ambition, c’est de pouvoir vivre du basket. C’est déjà le cas actuellement, puisque j’officie à la Topsport School en journée. Je consacre 13 ou 14 heures par jour au basket. »

Il est également coach de l’équipe nationale U18 qui a terminé 9e au dernier Championnat d’Europe. « Une petite déception malgré tout, car on ambitionnait une 4e ou 5e place. On a gagné sept des neuf matches, mais malheureusement on a perdu les deux premiers sur le fil. D’abord contre la Slovénie, sur un tir à trois points on the buzzer, après prolongation. La Slovénie a décroché la médaille de bronze. Puis contre la Hongrie, également sur le fil, après une perte de balle. La Hongrie a terminé 5e. A cause de ces deux défaites initiales, on a dû jouer la poule du bas durant la deuxième phase de compétition, mais nos sept victoires d’affilée démontrent qu’on pouvait prétendre à mieux. A notre décharge, on a dû jouer sans Thomas Akyazili, qui était prévu mais s’est blessé. Cette absence nous a privés d’un sérieux atout, d’un joueur qui avait déjà l’expérience de la D1 belge. »

Daniel Devos

Laisser un commentaire