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Nick Celis : « J’adore beaucoup l’ambiance d’Oxaco »

Oxaco Boechout est la révélation du début de saison. Malgré les départs de Sam Van Hoey (Kangoeroes Willebroek) et de Vincent Kesteloot (Okapi Aalstar), partis tenter leur chance en Scooore League, les banlieusards anversois ont démarré en trombe. L’arrivée de Nick Celis (ex-Hubo Limburg United) n’y est pas étrangère. Il a clairement relevé le niveau. Mais pourquoi a-t-il quitté la D1 après deux belles saisons, d’abord au Basic-Fit Brussels puis à Hasselt, où il semblait faire son trou ?  « J’effectue des études de notariat », explique-t-il. « Elles durent neuf ans, et les combiner avec le basket professionnel est très compliqué. Actuellement, je suis stagiaire. Et j’ai des examens à passer. Des examens très sévères, pour lesquels il faut bien se préparer. J’ai dû faire un choix. Il a été facilité par le fait qu’en D1, j’avais le sentiment de ne pas pouvoir devenir un joueur majeur. Malgré mes limites, j’avais conquis mes galons de titulaire, ce qui était déjà bien, mais je devais surtout me mettre au service de l’équipe, alors qu’en D2, on compte sur moi pour apporter un plus. On me confie des responsabilités. J’ai besoin de cela. La proposition d’Oxaco était concrète, je l’ai acceptée. J’adore l’ambiance qui règne dans cette salle. Le public est fidèle et enthousiaste, parce que c’est un club familial. Lors du match de Coupe de Belgique contre Okapi Aalstar, on a ajouté des tribunes et elles étaient pleines. »

Un match qui reste à la fois un bon et un mauvais souvenir pour Celis. « On peut être fier de la résistance qu’on a offert », poursuit-il. « Lorsqu’on voit que les autres clubs de D2 se prennent 20 ou 30 points contre des équipes de D1, on peut se dire qu’on a réalisé un exploit. Mais, précisément, perdre le match de deux points alors qu’on a touché la victoire du bout des doigts, c’est très dur. Ce fut une énorme déception. »

Mais, désormais, il faut passer à autre chose : le championnat, avec un derby contre Gembo qui se profile à l’horizon, ce samedi. «J’ai passé trois ans à Gembo », se souvient Celis. « Trois années merveilleuses. La première saison, on a dû lutter pour le maintien, mais après, on a été champion. Il y a eu aussi ce match de Coupe de Belgique contre Port of Antwerp Giants, qu’on a éliminé. Après, on a affronté Mons-Hainaut, une autre équipe de D1, qu’on a également battue. Malheureusement, en quart de finale, il y avait un match retour, et on savait qu’à la Mons Arena, on n’aurait aucune chance. Les clubs de D1 font vraiment tout pour se protéger. Je trouve cela dommage. Déjà qu’il n’y a plus que cinq équipes de D2 autorisées à jouer les huitièmes de finale. Et elles doivent affronter les cinq premiers de la Scooore League. Si l’on pouvait affronter des équipes comme Louvain, Pepinster ou Willebroek, on aurait plus de chances de passer. Désolé, mais ce n’est pas cela, l’esprit de la coupe. Si les clubs de D1 veulent jouer entre eux, il y a le championnat pour cela.»

Le championnat, où Oxaco traverse une période difficile. « L’infirmerie ne désemplit pas », regrette Celis. « Lorsqu’un joueur revient, un autre se blesse. Dommage, car après le beau début de saison, nous rentrons dans le rang. »

De son passage en D1, Celis ne garde que de bons souvenirs. Surtout de Limburg. « Mes débuts au Brussels avaient été très encourageants, mais la saison s’est mal terminée. Le club avait jeté son dévolu sur Mitchell Gorremans pour la saison suivante, et du coup, je n’ai plus été aligné. J’ai dû trouver asile à Limburg, et cela m’est resté sur l’estomac, mais finalement, j’y ai gagné au change, puisque le club récemment créé est devenu la révélation de la saison. J’ai été très apprécié là-bas. Aujourd’hui encore, des gens que je croise me demandent de revenir, que ce soit pour voir un match ou pour donner entraînement aux jeunes. Cela fait plaisir, évidemment, de se sentir apprécié. Mais je suis heureux à Oxaco aussi. »

Daniel Devos

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