Ce n’était pas un match de Cadettes ou de Pupilles, mais un match de première division. A la mi-temps de la rencontre entre Castors Braine et le CEP Fleurus, le marquoir indiquait 69-0 ! Au terme des 40 minutes, c’est un écart de plus de 100 points qui a sanctionné la partie : 128-21 ! Les jeunes joueuses visiteuses sont parvenues à inscrire 21 points parce que le coach local Ainars Zvirgzdins a donné un peu de temps de jeu à ses remplaçantes habituelles.
Faut-il en rire ou en pleurer ? Les joueuses de Castors Braine sont professionnelles, avaient encore eu un entraînement de shoot le matin même du match et ont des ambitions européennes, qu’elles tenteront de concrétiser dès cette semaine à Charleville-Mézières, pour le compte des huitièmes de finale de l’Eurocup.
Les joueuses de Fleurus, qui viennent d’accéder à la D1, sont des jeunes issues des catégories d’âge. Elles ne sont pas professionnelles, bien sûr.
Mais que font ces deux équipes dans la même division ?
Contrairement à ce que sont tentés de faire certains dirigeants qui ne disposent pas des mêmes moyens, on ne peut pas imposer un nivellement par le bas et blâmer les Brainoises. Chacun se félicitera de leur approche si elles atteignent les demi-finales ou la finale de l’Eurocup. Mais n’auraient-elles pas, elles-mêmes, intérêt à participer au Championnat de France plutôt qu’au Championnat de Belgique, où elles n’apprennent rien ?
Daniel Devos