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Yvan De Vreught, soulagé après la 1ière victoire du New Bavi Vilvorde

La victoire conquise dimanche passé aux Ecuries Royales d’Ostende, face aux jeunes de Gistel-Ostende (l’équipe filiale du BC Telenet), a fait du bien au moral de tout un chacun à Vilvorde. « A plusieurs reprises déjà, on était passé tout près », rappelle le coach Yvan De Vreught. « Ce fut le cas le week-end précédent contre Saint-Nicolas, mais aussi contre Soba et Oxaco Boechout avant cela. Cette première victoire est aussi une récompense pour les joueurs, qui n’ont jamais baissé les bras. »

Une victoire que l’équipe doit en grande partie à Ivan Perez, auteur de 26 points. « Non seulement il a inscrit 26 points, mais il a aussi capté des rebonds et délivré des assists. Il s’est érigé en vrai leader. Notre meneur jouait déjà chez nous ces deux dernières années, mais a été formé à Gistel-Ostende et était donc particulièrement motivé. »

Le New Bavi Vilvorde peut compter sur quatre joueurs des Leuven Bears, qui disposent d’une double affiliation : le tout jeune Thibaut Vervoort, 16 ans ; Kamal Fall ; et les deux plus connus, Ismaïl Bako et Sander Van Caeneghem, internationaux U21 et qui figurent régulièrement sur la feuille de match en D1. « C’est un deal win-win », estime De Vreught. « Ces joueurs apprennent énormément aux entraînements de Louvain, en se frottant aux joueurs américains notamment, mais rien ne vaut le rythme de match. En jouant en D2, ils acquièrent un temps de jeu qui leur est compté avec parcimonie à l’étage supérieur. »

Le New Bavi Vilvorde est monté en D2 en tant que 3e classé de D3A, parce que d’autres équipes (l’UB Woluwe et Ninane) avaient refusé le challenge. « On savait que ce serait difficile, mais en tant que sportif, on aime relever des défis », poursuit De Vreught. « On souhaite toujours repousser ses limites et on avait envie de tenter l’aventure. J’aurais mal compris qu’on refuse une promotion qu’on avait méritée sur le terrain. Au niveau du public, en revanche, cette promotion n’a pas suscité d’engouement particulier, au contraire : il vient en rangs moins serrés parce qu’on perd plus souvent. En fait, les supporters préfèrent jouer la tête en D3 que le maintien en D2. Et au niveau du sponsoring, on n’a pas gagné grand-chose non plus. En fait, notre promotion a été officialisée trop tardivement pouvoir entreprendre des démarches. »

Le New Bavi Vilvorde essaiera malgré tout de se maintenir. « Vilvorde a une bonne école des jeunes, et si l’on parvient à s’en sortir cette saison-ci, je pense qu’on aura fait le plus dur. Les joueurs auront un an d’expérience en plus et seront mieux armés la saison prochaine. »

Samedi, le New Bavi Vilvorde reçoit le New Alsavin Belgrade, encore moins bien loti puisque les Namurois courent toujours derrière leur premier succès. « Eux, avaient terminé 4e la saison dernière en D3A et ont donc encore plus de mérites que nous d’avoir accepté la promotion. C’est une belle occasion de doubler notre capital de victoires, mais je ne vendrai pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué. »

Yvan De Vreught a des soirées très chargées, puisqu’en plus d’être le coach principal du New Bavi Vilvorde, il s’occupe également des jeunes de l’UB Woluwe. Il court donc d’un entraînement à l’autre. « A Woluwe aussi, une belle école des jeunes s’est mise en place. La saison dernière, trois équipes avaient atteint la finale AWBB. On sait que tous ne joueront pas en D2 ou en D3, mais l’objectif est de former un maximum de jeunes. »

Daniel Devos

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