Lors de leur assemblée générale extraordinaire tenue samedi passé à Vilvorde, les parlementaires de la VBL (Vlaamse Basketbal Liga) ont voté à une large majorité en faveur d’une régionalisation des séries de D2 et D3 masculine. Ils n’excluent toutefois pas une collaboration avec l’AWBB, mais à certaines conditions : leurs conditions. Et ils ont fixé un ultimatum à la date du 22 novembre, soit dans moins de deux semaines.
Quelles sont ces conditions ? On y retrouve, entre autres, un projet de licences dégressives et une volonté d’uniformisation des règlements. En soi, cela ne nous semble pas être de mauvaises idées. L’introduction d’une licence permettre peut-être d’éviter, à l’avenir, que cinq clubs de D2 n’arrêtent conjointement leurs activités, comme ce fut le cas cet été. Et en ce qui concerne les règlements, il est en effet aberrant qu’ils puissent être différents dans un même championnat, selon que l’on appartienne à la VBL ou à l’AWBB.
Quelles sont ces différences ? Il y en a plusieurs, mais citons entre autres celle concernant les étrangers. La VBL exige un permis de travail, l’AWBB un permis de séjour. Ce n’est pas pareil, car un étudiant étranger est autorisé à jouer d’un côté et pas de l’autre.
« Il y a du bon dans les idées de la VBL », admet Jean-Pierre Delchef, le président de l’AWBB. « Mais leur application doit se faire par une concertation au niveau national et pas par des décisions unilatérales. »
Une réunion doit avoir lieu dans les prochains jours entre Delchef et son vis-à-vis de la VBL, Adri Welvaert.
Daniel Devos