Le Basic-Fit Brussels a remporté son premier succès, hier après-midi, contre Belfius Mons-Hainaut. Rien ne laissait pourtant présager une telle issue en début de match. Menés 10-24 après dix minutes, les Bruxellois étaient totalement à côté de leur sujet. Mais ensuite, la machine s’est mise en route. Le deuxième quart-temps fut remporté 27-14, et à la mi-temps sifflée sur le score de 37-38, tout était redevenu possible. Il y eut une première égalité à 50-50 et une première prise de pouvoir du Basic-Fit à 68-67. Et cette fois, les joueurs de la capitale n’ont plus craqué dans le dernier quart-temps : 80-74, score final.
Serge Crèvecoeur avait déclaré que Julian Gamble était le joueur qui lui manquait. L’Américain a démontré pourquoi. De retour sur le parquet après une opération au ménisque, il a compilé 15 points et 8 rebonds (dont 5 offensifs). Mais il n’a pas été le seul à se mettre en évidence. Alexander Lichodzjiewski, un pilier sous-estimé, n’a certes inscrit que 6 points mais a capté 16 rebonds (dont 14 défensifs). « Et le rebond défensif fut la clef de notre succès, car il nous a permis de lancer nos contre-attaques », estime Serge Crèvecoeur. Domien Loubry a beaucoup créé (4 assists) et a inscrit quelques paniers spectaculaires (dont un trois points à plus de 8 mètres, on the buzzer, avec un adversaire sur lui) : 14 points, dont 3/5 au-delà de la ligne des 6m75. Donald Sims, le seul à être resté 40 minutes sur le parquet, n’est pas demeuré en reste : 20 points, dont 3/5 à trois points. Lorenzo Giancaterino, qui se retrouvait pour la première fois face à son « club de toujours », est en revanche passé à côté de son match : 2 petits points (deux petits lancers-francs), 1 perte de balle, 1 faute commise et 1 faute provoquée, c’est tout. « Je dois encore retrouver mes sensations », admet-il.
Darius Covington, lui, n’a pas été aligné du tout. Ce n’était pas une sanction, après quelques prestations décevantes et le retour aux affaires de Julian Gamble, mais simplement la conséquence d’une légère blessure.
Seuls les Kangoeroes de Willebroek demeurent sans succès. L’engagement de Daniel Goethals au poste de coach permettra-t-il de résoudre ce problème ?
Daniel Devos
(Photo Philippe Elias)