C’est l’histoire du verre à moitié vide ou à moitié plein. Oui, les Belgian Lions ont battu la Macédoine et ont donc réussi leur 3 sur 3 à domicile. Seulement, ils ont gagné de trois points (63-60) alors que l’idéal aurait été de gagner de quatre points, afin d’être positif vis-à-vis des Macédoniens en cas d’égalité.
Il flottait donc un léger air de déception dans le vestiaire, d’autant que tout le monde avait le sentiment que gagner de quatre points n’avait rien d’impossible. Cela s’est joué à des détails. On menait de six points à 16 secondes de la fin. Eddy Casteels a pris l’option de commettre la faute et d’envoyer un Macédonien aux lancers-francs. Seulement voilà : le gars a converti le premier, a loupé le deuxième… et ce diable de Richard Hendrix nous a volé le rebond pour inscrire un panier. Cela nous laissait malgré la possibilité d’avoir la dernière attaque. Un point aurait suffi… mais on n’a réussi ni à tirer, ni à obtenir des lancers.
Cette victoire – conquise malgré un piètre 5 sur 25 aux tirs à trois points et une infériorité au rebond – est malgré tout très importante. Elle nous offre deux points au classement et aussi un deuxième succès contre une équipe du Top 3, ce qui n’est pas sans importance lorsqu’on effectuera le calcul pour déterminer les meilleurs deuxièmes. Dans ce calcul-là, les points engrangés face au Danemark ne seront pas pris en ligne de compte, car d’autres groupes ne comportent que trois équipes. En principe, un succès à Minsk dimanche devrait suffire pour la qualification. Voire, même, une défaite de moins de 14 points suivie d’une victoire au Danemark.
Le plus prolifique fut Maxime De Zeeuw (13 points, tous inscrits en première mi-temps), devant Axel Hervelle (11 points et 10 rebonds) et Wen Mukubu (10 points également). Matt Lojeski eut, une fois de plus, des difficultés à entrer dans le match et était toujours en délicatesse avec son shoot, mais fut malgré tout précieux en fin de match grâce à ses pénétrations et un 100% aux lancers-francs.
Daniel Devos