Aleksandar Dzikic, le coach de la Macédoine, est Serbe. Il était déjà venu en Belgique… et en avait gardé un bon souvenir. En 2011, il était en effet le coach du club slovène de Novo Mesto qui – avec un certain Dusan Djordjevic dans ses rangs – avait remporté le Final Four de l’Eurochallenge à la Sleuyter Arena d’Ostende.
L’homme est d’un abord très sympathique et ne s’est pas contenté de quelques clichés à la conférence de presse d’après-match. « Mon collègue Eddy Casteels ne sera sans doute pas d’accord, mais j’estime que la Belgique est supérieure à la Macédoine : il y a du physique, de la défense, du collectif… Certes, nous avons remporté le match aller à Skopje, mais cela tenait presque du miracle. Si les Belgian Lions l’avaient emporté, ils n’auraient pas volé leur victoire. A Charleroi, ils ont cette fois fait le boulot. Je suis plein d’admiration pour le travail fourni par Eddy Casteels. C’est plus facile d’être le coach de l’Espagne : il suffit de donner le ballon à l’un des frères Gasol et ils font le reste. Quand on coach la Belgique, il faut mettre d’autres stratégies en place. Et cela se complique encore lorsqu’on doit faire face à de nombreux forfait. Le joueur le plus âgé, Roel Moors, pourrait presque être le père du plus jeune, Loïc Schwartz. Dans ces cas-là, c’est très rare qu’il y ait un collectif car ces joueurs ont très peu joué ensemble. Mais, chez les Belgian Lions, ce collectif est présent. Nous avons perdu à Charleroi parce que nous avons commis 25 pertes de balles. Ce n’était pas seulement des mauvaises passes, c’était des pertes de balles dues au pressing de la défense belge, qui a évolué à un très haut niveau. Là aussi, le mérite en revient à Eddy Casteels. En principe, les deux équipes devraient se qualifier. »
Daniel Devos