Une banderole avait été déployée, mardi, dans les gradins de la Mons Arena : « Yves, l’Arena est ta maison, pas le Spiroudôme ! »
« Elle était déjà présente lors du match précédent », réagit Defraigne. « Je n’y ai pas trop prêté attention. Cela dit, je reconnais que ces témoignages de sympathie ne me laissent pas indifférent. Seraient-ils de nature à influencer ma décision ? Euh… oui ! Maintenant, je sais aussi qu’ils émanent de supporters. Aujourd’hui, comme les résultats sont bons, ils aimeraient que je reste, mais après trois défaites d’affilée, les mêmes m’inciteront peut-être à prendre la porte. »
Defraigne n’ignore pas que, vendredi, c’est précisément au Spiroudôme que se produira Belfius Mons-Hainaut. « Un match spécial ? Oui, parce que c’est la pole-position qui est en jeu. C’est donc un match à gagner, tout simplement… »
Rien de plus ? C’est désormais un secret de polichinelle que Defraigne (en fin de contrat à Mons-Hainaut, ne n’oublions pas : ce n’est pas un coach sous contrat qui est victime d’une tentative de débauchage) a été contacté par le Spirou, qui en a fait sa priorité n°1 pour la saison prochaine. Surtout dans le chef de Giovanni Bozzi, le futur président et l’homme qui décidera, alors qu’Eric Somme avait plutôt un faible pour Jurgen Van Meerbeeck. On peut croire Defraigne lorsqu’il déclare qu’il est tiraillé entre la fidélité à un club où il se sent bien et l’envie de relever un challenge sportif.
Mons-Hainaut a réagi en lui proposant un nouveau contrat de trois ans, plus deux années supplémentaires en option.
Mons-Hainaut ira donc à Charleroi pour gagner, vendredi, mais avec quelle équipe ? En plus des blessés de longue durée que sont Justin Cage et Lorenzo Giancaterino, l’Union a dû se passer, mardi, des services de Monwell Randle (qui a ressenti une douleur à la cuisse lors de l’échauffement) et après quelques minutes, de Demontez Stitt (victime d’un coup direct). Et les jeunes Alex Tuluka et Maarten Rademakers sont eux aussi sur la touche…
Daniel Devos