Dominique Balcaen, le nouveau président de Belfius Mons-Hainaut, s’est présenté à la presse ce mercredi. Disons-le tout de suite, il a laissé bonne impression. Membre du Conseil d’Administration depuis cinq ans, ce businessman originaire de Renaix mais qui habite désormais à Mons a trouvé des disponibilités dans son agenda et a accepté de succéder à Ronald Gobert, qui reste le président du Conseil d’Administration et avec lequel il continuera à travailler en parfaite symbiose.
Balcaen a dévoilé un beau projet de cinq ans, basé sur cinq axes : le sport (champion de Belgique), l’éducation (devenir le meilleur centre de formation wallon), l’économie (devenir le business club de référence), la région (devenir le meilleur ambassadeur de la région) et la famille (faire salle comble à chaque match).
Il veut aussi convaincre les PME et candidats sponsors ou partenaires de la région qu’investir à Mons, c’est une bonne idée. En utilisant les quatre lettres du mot idée : image, dynamisme, excellence et partenariat.
Il considère qu’il entame le troisième chapitre de l’histoire du club, le premier étant la montée en D1 à l’époque de Guy Lheureux et le deuxième la stabilisation dans le Top 4 de l’élite sous la houlette de Jean-François Escarmelle (avec Thierry Wilquin comme fil conducteur dans les deux cas).
Ce qui interpellera les supporters, c’est évidemment l’ambition de devenir champion endéans les cinq ans. « Je sais que ce ne sera pas nécessairement plus facile qu’actuellement et qu’on aura toujours affaire à forte concurrence, mais je veux essayer », affirme Balcaen. Il semble qu’il consentira à prendre (un peu) plus de risques que la direction actuelle et ne se limitera pas à rester, à l’euro près, dans les strictes limites du budget. « Pour autant, le club sera toujours géré en bon père de famille », assure-t-il. « Mais, sans aller jusqu’à l’endettement, on peut de temps en temps se permettre de franchir de quelques centimètres la ligne blanche. »
Et de citer Guillaume Apollinaire : « Il est grand temps de rallumer les étoiles ! »
Reste à joindre les actes à la parole