Catégories
info

Dames : Thibaut Petit est en avance sur son tableau de marche

Enormément de monde et très belle ambiance, dimanche soir, à la salle Gaston Reiff de Braine-l’Alleud pour le choc de la D1 Dames entre les Castors et Belfius Namur Capitale. Musique, pom-pom girls et belle communion entre le public et les joueuses. On se serait cru revenu 25 ans en arrière, lorsque Tony Marion (désormais actif au service des sports de la commune) et consorts faisaient trembler le grand Racing de Malines. De match, il ne fut pas vraiment question : Namur, trop déforcé par les absences de Kathy Wambe et Julie Wojta, a été rapidement débordé. Braine s’est finalement imposé 88-69.

« Il était important de gagner avec plus de 14 points d’écart, car cela nous plaçait en position favorable vis-à-vis de Namur en cas d’égalité », déclare le coach Thibaut Petit. « On n’est pas encore champion, mais on a fait un grand pas vers la première place en saison régulière. C’est la garantie d’une place européenne. Ce n’est peut-être que symbolique, car en Belgique on peut presque obtenir un ticket sur simple demande, mais je tiens à le mériter sur le terrain. »

Thibaut Petit, revenu en Belgique après des expériences en Suisse et en France, est un coach heureux. « Lorsque j’ai signé ici, le président m’a proposé un projet de trois ans. Il voulait gagner quelque chose dans ce délai. A ce jour, nous n’avons encore remporté aucun trophée, mais nous sommes évidemment sur la bonne voie. Nous sommes en avance sur notre tableau de marche, je ne m’attendais pas à ce que la sauce prenne si vite. Et puis, jouer devant un public pareil, c’est génial. Il y a vraiment des gens férus de basket dans ce coin du Brabant Wallon. L’enthousiasme qui accompagnait chaque sortie des anciens Castors masculins, il y a 25 ans, n’a pas disparu. Cette salle Gaston Reiff ne demande qu’à vibrer. »

Après avoir coaché Arras, Thibaut Petit ne voue aucun dédain au basket belge. « Le championnat est clairement à deux vitesses. Six équipes jouent le haut du tableau et les autres jouent les faire-valoir. En France, il y a 12 équipes de bon niveau, dont trois sont au-dessus du lot. Mais je ne crache pas dans la soupe. »

 Daniel Devos

Laisser un commentaire