Si, en Série B, les deux leaders s’affrontaient samedi passé (Ypres a battu l’UB Woluwe 69-50), samedi prochain ce sera au tour des deux leaders de la Série A de s’affronter : Ninane se déplace à Oxaco Boechout, la seule formation à l’avoir vaincu jusqu’à présent. « Et nous aimerions confirmer cette victoire en battant les Liégeois une deuxième fois », annonce le coach anversois Raf Vervoort. « Au match aller, le score a toujours été très serré. La rencontre s’est d’ailleurs jouée après prolongation. Nous avons livré une très belle prestation et avons bénéficié de la petite dose de réussite nécessaire. »
Vervoort est un coach heureux. « Je ne pouvais pas rêver meilleure équipe pour coacher. C’est vraiment un groupe très agréable à diriger. Les joueurs sont très réceptifs et s’entendent très bien entre eux, c’est l’une des clefs de notre réussite. En début de la saison, le comité avait demandé de confirmer la troisième place de la saison dernière. Cet objectif-là est quasiment réussi. Nous allons, maintenant, essayer de conforter notre deuxième place. »
La première serait donc hors de portée ? « Pas encore, mais même en cas de succès samedi prochain, nous aurions toujours une victoire de moins que Ninane. Nous devrions donc espérer que les Liégeois s’inclinent encore ailleurs d’ici à la fin de la saison, pendant que nous-mêmes réaliserions un sans-faute. Nous n’avons pas notre sort en mains. »
Ninane est donc la meilleure équipe de la série ? « C’est une équipe très complète. Elle possède un très bon coach, un effectif pléthorique et des joueurs expérimentés, qui connaissent les ficelles du basket et jouent de façon très intelligente. Nous aussi, nous avons une équipe relativement complète, mais nous avons malgré tout déjà subi trois défaites. »
Une deuxième place, ce serait la garantie d’un barrage contre le deuxième de la série B (l’UB Woluwe ou Gistel-Ostende, en principe) et la possibilité d’une éventuelle place montante en D2. « Ce n’est pas une obligation, mais si l’opportunité se présente, nous la saisirons », précise Vervoort. Cela ferait alors d’Oxaco la cinquième formation anversoise dans l’antichambre. Anvers a toujours été une terre de basket.
Vervoort lui-même en est à sa deuxième saison à la tête d’Oxaco. « Avant cela, j’avais coaché les jeunes régionaux du club. Six ou sept d’entre eux ont sauté le pas et jouent désormais en équipe Première. Quatre joueurs extérieurs nous ont rejoints. Jouer uniquement avec des jeunes du club serait un contexte idéal, mais c’est quasiment une mission impossible : il y a toujours des positions plus faibles dans l’équipe, qu’on ne peut pas renforcer uniquement avec des produits du cru. Précédemment, j’ai aussi coaché les Dames de Pitzemburg. J’y ai joué jusqu’à mes 35 ans. »
Daniel Devos