Lorsqu’on s’appelle Love, on a forcément un côté attachant. Et de fait, sous sa carapace de géant, Jason-le-pivot cache un être sensible, qui se plaît dans notre pays et n’a pas hésité à pousser la chansonnette, samedi soir, lors d’un karaoké organisé par Belfius Mons-Hainaut au terme du match remporté face à Pepinster. En compagnie de Robert Vaden, il a entonné Billie Jean de Michael Jackson, pas toujours sur le bon rythme mais c’est le genre d’initiative qui rapproche les joueurs de leurs supporters.
Love, qui n’a joué que 12 minutes samedi car Yves Defraigne a voulu l’économiser en fonction du match de Coupe de Belgique que Mons disputera à Ostende demain, est le meilleur rebondeur de l’Ethias League. Et il entend bien le rester. « C’est l’un de mes objectifs personnels, en effet », reconnaît-il. « Au niveau collectif, j’aimerais terminer sur le podium du championnat et, pourquoi pas, remporter la Coupe de Belgique. « Si Ostende et Charleroi semblent au-dessus du lot en Ethias League, le Top 3 me paraît envisageable. Notre début de saison avait été poussif, et les blessures de Justin Cage et Lorenzo Giancaterino n’ont rien arrangé, mais nous avons désormais trouvé la bonne alchimie », estime-t-il.
Love est en Belgique depuis trois ans… et c’est déjà son troisième club. « A Pepinster, je me suis retrouvé dans une formation très jeune, qui perdait souvent. Mais cette configuration m’a permis de de me mettre en évidence. J’y avais un rôle important et l’on attendait de moi que j’alimente le marquoir. Aux Port of Antwerp Giants, j’étais davantage réduit à une fonction de role player. Tim Black et Bryan Hopkins monopolisaient souvent le ballon et je devais essentiellement capter les rebonds. A Mons, c’est un bon mix des deux. Je capte les rebonds mais j’ai aussi un rôle sur le plan offensif. »
Love s’est parfaitement intégré dans notre pays. « Cela n’a pas été très compliqué. Lors de mon arrivée, cela