Généralement, c’est en fin d’année qu’on dresse le bilan et pas au début. Nous avons néanmoins profité de la reprise pour demander au président du Basic-Fit Brussels, André De Kandelaer, ses impressions après les trois premiers mois en D1.
Président, après trois mois en D1, quelles sont vos satisfactions et vos déceptions ?
ADK : Nous vivons une magnifique aventure, je ne regrette pas du tout de l’avoir tentée. Au niveau de l’organisation, je suis très satisfait. Mes collaborateurs font le maximum et personne, à ma connaissance, ne s’est plaint de l’accueil qu’il a reçu chez nous. (NDLR : la présence, ce dimanche après-midi, des 24 candidates au titre de Miss Belgique dont l’élection aura lieu samedi prochain, est une nouvelle preuve de ce dynamisme). Je suis aussi très satisfait de la réponse du public. La salle, certes petite, est souvent pleine et le public bruxellois nous reste fidèle malgré des résultats qui pourraient le décourager. Moi aussi, je reste un peu sur ma faim au niveau des résultats. Notre public a eu droit à de beaux matches, souvent haletants jusqu’à la fin, et on est capable de produire du beau basket, mais au coup de sifflet final, la balance penche régulièrement du mauvais côté. Nous comptons actuellement trois victoires, toutes conquises à domicile : contre Pepinster, Willebroek et Louvain. Nous aurions pu en obtenir l’une ou l’autre supplémentaire. J’estime qu’au classement, nous aurions dû nous retrouver à la même hauteur que Pepinster ou Liège, des équipes de notre niveau. Or, ce n’est pas le cas : nous sommes avant-derniers.
Le Basic-Fit Brussels n’a jamais été ridicule, mais a régulièrement échoué sur le fil. A quoi est-ce dû ?
ADK : C’est notre première saison en D1, il ne faut pas l’oublier. Nous souffrons sans doute d’un manque d’expérience. En plus de cela, nous sommes un peu courts au niveau de l’effectif, surtout actuellement où nous comptons deux blessés : Geoffrey Hockins et Ahmed Gueye. Alors, à un moment donné, la fatigue se fait sentir chez les joueurs appelés à porter l’équipe. On manque un peu de puissance, aussi. On sait courir, mais parfois le physique fait la différence.
Kenneth Harris n’a pas été conservé. Sera-t-il remplacé ?
ADK : Il était à l’essai pour un mois et n’a pas démontré qu’il pouvait être d’une réelle utilité. A priori, la question de son remplacement ne se pose pas immédiatement, mais si une opportunité se présente, sait-on jamais ?
Votre projet est échelonné sur trois ans ?
ADK : Exactement, c’est le délai que nous nous sommes donnés pour devenir un vrai club de D1. Je peux vous dire que nous sommes déjà en train de préparer la saison prochaine. Prévenir, c’est guérir. Et en sport, il y a toujours intérêt à anticiper si l’on ne veut pas avoir de mauvaises surprises.
Daniel Devos
