Latem De Pinte, dans la région de Gand, est l’une des communes les plus huppées de Belgique. Elle possède un club de basket qui, depuis la fusion avec De Pinte, aligne pas moins de quatre équipes Seniors Messieurs. La plus haute, qui joue ses matches à De Pinte, évolue en D3B. En compulsant son effectif, on y découvre une foule de jeunes… et deux vétérans qui rappelleront des souvenirs aux fans de l’Union Mons-Hainaut. Meindert Verstraete, désormais âgé de 34 ans, et Tibo T’Joncke, qui avoue 35 printemps, ont en effet joué dans le Borinage durant la première période d’Yves Defraigne.
Verstraete (ex-Gand, Mons et deux mois à l’Atomia Bruxelles avant la faillite) est un distributeur dont la carrière fut plombée par des blessures au genou. Actuellement, c’est une gêne aux adducteurs qui l’empêche de s’aligner. Il en est déjà à sa septième saison à Latem De Pinte. « Durant plusieurs saisons, le club a joué la tête du classement en D3, mais la direction a un peu changé son fusil d’épaule et l’objectif, désormais, est surtout d’aguerrir des jeunes. »
Des jeunes, il n’en manque pas. Les forwards Thibault De Ryck et Harm Loontiens font partie intégrante de l’équipe Première et n’ont que 21 ans. On trouve aussi le prometteur guard Mats Jouret, qui fête ses 19 ans ce lundi (bon anniversaire !) et qui a déjà été appelé dans diverses sélections. Les pivots sont, eux, plus expérimentés, avec Tim Audenaert, 28 ans, et le Letton Janis Ramma, 31 ans.
Dans l’équipe B, qui évolue en 1e Provinciale de Flandre Orientale, c’est carrément la classe biberon. Tous les joueurs sont nés dans les années 90, dont cinq en 1995 ou 1996.
T’Joncke (ex-Gand, Mons et Ypres) est un ailier qui, vu l’absence de Verstraete, dépanne parfois à la distribution pour l’instant. Il vit sa première saison à Latem De Pinte. « Auparavant, j’avais joué quatre ans à Erembodegm en compagnie de Kris Sergeant et Pascal Orban, mais le club est tombé en faillite. A Latem De Pinte, je fais figure d’ancien et j’ai un rôle de guide vis-à-vis des jeunes. Cela ne se passe pas trop mal, mais on a traversé un mois de décembre très difficile et la défaite de samedi, 56-59 dans le derby gantois, nous fait perdre le contact avec le Top 5. Notre faible total de points est dû à l’excellente défense de Falco, mais aussi à notre maladresse. Nous n’avons pas une équipe de gros scoreurs, il est rare qu’on dépasse les 80 points, mais 56 points (avec un 3e quart-temps conclu à 7-7 !), c’est tout de même rare. »
La dégringolade de Latem De Pinte, qui a fait partie du subtop durant la première partie de championnat, a une explication : les blessures. « Pendant une période, nous avons eu nos deux distributeurs sur la touche : Verstraete et Jouret. Et moi-même, j’ai souffert de la cheville », précise T’Joncke.
Par un curieux hasard du calendrier, Latem de Pinte jouera quatre fois d’affilée à domicile en janvier : après Falco samedi passé, il y aura Courtrai le 11, Nivelles le 18 et Oostkamp le 25. »
Daniel Devos