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D2 : Quelle suite pour la plainte de Sint-Jan ?

On en parle peu, et dans la partie francophone du pays, l’affaire est quasiment ignorée, mais le club de Sint-Jan a bel et bien introduit une plainte contre la fédération. Une plainte qui concerne Port of Antwerp Giants B et Spirou Charleroi B qui, selon le club anversois, n’auraient jamais dû participer au championnat de D2. « Je tiens à préciser que nous n’avons rien contre ces équipes-là », explique le président de Sint-Jan, Patrick Frederickx. « Nous aurions tenu le même raisonnement s’il s’était agi d’autres équipes. Cette plainte est dirigée contre la fédération, qui n’a pas respecté son règlement en matière de montée et descente, et qui l’a modifié après la saison précédente. Conséquence : nous disputons aujourd’hui un championnat à 16 équipes, dont deux qui n’auraient jamais dû être là. »

Débouté en première instance, Sint-Jan a obtenu gain de cause en appel. Ce qui place la fédération dans l’embarras. « Elle essaie de trouver une solution qui lui permettrait de limiter les dégâts », poursuit Frederickx.  « Si rien n’est fait, nous sommes prêts à aller jusqu’au bout, jusqu’en cassation. Simplement pour une question de principe, pas par acharnement vis-à-vis des deux clubs concernés. »

Sint-Jan était considéré comme le favori de la D2, mais doit pour l’instant se contenter de rester dans le sillage de Gembo et Waregem. « Ce sont les observateurs extérieurs qui nous ont plébiscité comme favori, pas nous », tient à préciser Frederickx. « Pour ma part, je suis satisfait à 75% de la saison. Cela fait plusieurs années que l’on joue les premiers rôles, mais nous n’avons jamais remporté les playoffs. Peut-être que, cette saison, ce sera l’inverse. »

Pour quel objectif ? On sait qu’on joue pour l’honneur en D2. « Une montée en D1 ne serait effectivement pas réaliste », reconnaît Frederickx. « Sportivement, on pourrait peut-être se débrouiller de la même manière que le Brussels ou Willebroek. Mais il faut constater qu’à trois ou quatre exceptions près (lors des derbies notamment), notre Arena de Deurne ne fait pas le plein. On espère qu’il y aura plus de monde pendant les playoffs. Notre objectif a toujours été d’offrir aux joueurs belges la possibilité de jouer le plus haut possible. Certains ont tâté de l’élite et sont revenus en D2… »

Daniel Devos

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