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Débuts rêvés de Maxime Gaudoux avec Neufchâteau

C’est la grosse surprise de cette première journée de TDM1 : Comblain, considéré comme le favori de la série, s’est fait surprendre à domicile par Neufchâteau : 77-81. « Pour moi aussi, c’est une surprise », reconnaît le nouveau coach des Chestrolais, Maxime Gaudoux. « Sur papier, il n’y avait pas photo entre les deux équipes. Mais sur le terrain, nous avons regardé notre adversaire droit dans les yeux. Et, plus le match avançait, plus nous avons commencé à croire qu’il y avait peut-être un coup à jouer. En fin de match, nous avons su donner le petit coup de reins nécessaire. C’est bizarre à dire, mais nous avons peut-être témoigné de plus de maturité que Comblain. Pour moi, en tout cas, ce sont des débuts rêvés comme coach en TDM1. »

Maxime Gaudoux n’a encore que 34 ans. S’il a basculé aussi jeune vers le coaching, c’est parce que sa carrière de joueur a été entravée par les blessures. « J’ai arrêté ma carrière pro à 28 ans, mais même lorsque j’ai continué à jouer en amateur avec Waremme, les pépins physiques ne m’ont pas lâché. Ironie du sort : c’est à… Neufchâteau que j’ai joué mon dernier match avec Waremme. Après, une blessure au ménisque m’a contraint d’arrêter définitivement. J’ai été opéré et j’ai dû rester huit mois sur la touche. J’essaie encore parfois de jouer, ou de faire le nombre aux entraînements, mais je sens que mon corps ne suit plus. Aujourd’hui, je suis très content d’être passé de l’autre côté de la barrière. »

Mais, même comme coach, la poisse a continué à lui coller aux basques. « Lorsque j’ai décidé de me lancer dans le coaching, le Covid 19 a fait son apparition. Ce qui a encore différé mes plans. Aujourd’hui, cela fait environ quatre ans que je coache. »

Après avoir fait monter Waremme de P1 en R2, il avait décidé d’arrêter en fin de saison dernière. « A ce moment-là, je n’avais pas encore d’autres propositions. Deux jours plus tard, Neufchâteau s’est manifesté. Ils cherchaient un coach avec une autre approche, un profil un peu plus jeune, plus proche de l’âge des joueurs. Je suis allé me rendre compte sur place, et le projet m’a plu. J’ai un peu hésité, car il y a quand même 1 heure 20 de route entre Waremme, où j’habite, et mon nouveau club. Et puis, passer de R2 en TDM1, c’est quand même un grand pas. Mais je me suis dit que je n’avais pas grand-chose à perdre et que c’était une belle chance à saisir. A Waremme, on me disait parfois que mon approche était un peu trop élaborée pour les joueurs que j’entraînais. A Neufchâteau, c’est déjà un niveau supérieur. J’ai bien débuté, mais le championnat ne fait que commencer. »

Daniel Devos

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