La finale des play-offs, entre Kangoeroes Basket Mechelen et le Royal Castors Braine, n’a pas encore commencé qu’elle suscite déjà la polémique. En cause : la date de l’éventuelle ‘belle’. Généralement, lorsqu’un tour de play-offs se joue en trois manches gagnantes, on joue le vendredi, le dimanche et le mardi. Sauf qu’ici, les dates annoncées sont le vendredi 19 avril, le dimanche 21 avril et… le samedi 27 avril. Et là, le Royal Castors Braine n’est pas d’accord.
« Avant de signer Victaria Saxton qui est sous contrat avec la franchise WNBA d’Indiana Fever, nous avions demandé à la Fédération si les play-offs pouvaient s’achever au plus tard le 24 avril », explique le président Jacques Platieau dans un communiqué. « Car, contractuellement, Victaria devait impérativement quitter la Belgique au plus tard le jeudi 25 avril. Nous avons reçu confirmation de la Fédération que jusqu’au 24 avril, les dates pouvaient être fixées sans accord de clubs à demander. Nous avons donc signé Victaria Saxton, forts de cette information selon laquelle notre joueuse serait encore en Belgique pour jouer la ‘belle’ éventuelle. A noter qu’à l’époque, Kangoeroes Basket Mechelen avait aussi une joueuse dans le même cas contractuel avec une franchise WNBA, Rae Burrell en l’occurrence. »
« Entretemps, en janvier, Kangoeroes Basket Mechelen a remercié Rae Burrell (ndlr : remplacée par Bojana Kovacevic) et n’a donc plus de contrainte de temps concernant la finale des play-offs. Ce n’est pas le cas du Royal Castors Braine : Victaria Saxton doit quitter la Belgique au plus tard le 25 avril. Nous avons proposé de jouer la ‘belle’ éventuelle le mardi 23 ou le mercredi 24, mais nos propositions ont été rejetées par Malines, qui refuse tout retour à la date initiale, et la Fédération se réfugie derrière un e-mail envoyé par erreur, avec la date du 27 avril. Tous savent que Victaria Saxton, élément majeur de notre équipe, ne sera plus en Belgique si l’on joue effectivement le 27 avril. Nous ne comprenons absolument pas cette situation qui nous porte très clairement préjudice. »
Daniel Devos