TDM1A : Le Royal IV Brussels boucle l’année dans le Top 4
En clôture de la journée, le Royal IV Brussels accueillait dimanche après-midi les jeunes d’Antwerp Giants, privés de Seppe Willems, Vince Van Cleemput et Salim Kediambiko retenus par l’équipe première. L’occasion pour les Bruxellois de boucler l’année 2023 sur une bonne note : Ils ont déroulé contre des Anversois trop tendres et l’ont remporté 102-52, après avoir déjà fait joujou avec le Spirou Charleroi une semaine plus tôt. Les Bruxellois ont, en effet, affronté successivement les trois équipes du bas de classement en cette fin d’année, avec deux succès aisés mais aussi un gros couac. Cependant, l’essentiel est sauf.
« Globalement, je suis satisfait de cette première partie de saison », affirme le coach Nicolas Joostens. « Pour l’instant, nous sommes dans le Top 4, ce qui était l’objectif. Après, il y a évidemment ce couaccontre Oxaco, le genre de contre-performance difficile à expliquer. Eux ont été très bons ce jour-là, et nous étions dans un jour sans. A un moment donné, nous sommes restés sept minutes sans marquer. Nous sommes revenus à un point, mais cela n’a pas suffi. Ce qui me console, c’est que si nous atteignons le Top 4, cet échec restera sans conséquence, puisque nous ne conserverons que les points conquis contre les équipes qualifiées avec nous. »
Si l’année 2024 s’ouvrira donc, sportivement, sur de belles perspectives pour le Royal IV Brussels, elle apportera aussi son lot d’incertitudes, puisque les travaux de la ligne 3 du métro bruxellois impliqueront plus que vraisemblablement la destruction du Palais du Midi, et donc l’expropriation de ses locataires. Cela vaut pour l’équipe première, mais aussi pour les (nombreuses) équipes de jeunes, du Royal IV mais aussi d’autres clubs sportifs car il n’y a pas que le basket. A l’heure actuelle, personne ne peut encore dire où ce beau monde trouvera refuge.
Loin de ces préoccupations, Falco Gand avait subi, la veille, sa deuxième défaite de la saison dans un match très défensif : 53-49 à Ypres (avec 17 points de Thomas Mertens pour les locaux), une semaine après être passé par le chas de l’aiguille contre Waregem. La trêve survient à point nommé pour les Gantois. Dans le bas du classement, le Spirou Charleroi est allé s’imposer 90-92 après prolongation à Oxaco, dont la seule victoire reste celle conquise au Palais du Midi. Les jeunes Carolos menaient 53-66 après trois quart-temps, avant de se faire remonter et de réagir dans les cinq minutes supplémentaires, grâce notamment à 27 points d’Adedayo Polet et 17 points de Lukijan Zecevic.
TDM2A : Avanti Bruges reste le seul club invaincu dans les séries nationales
Oostkamp ayant été battu vendredi à Woluwe, il ne reste plus qu’un seul club invaincu dans les séries nationales : les promus l’Avanti Bruges, qui ont conquis une onzième victoire d’affilée, à Hasselt, sur le score sans appel de 77-97. A la mi-temps, tout restait possible : le marquoir affichait 43-44. Mais, à la reprise, les Brugeois ont poussé sur l’accélérateur et ont remporté le troisième quart-temps 13-31. Fait remarquable : dans chaque camp, cinq joueurs terminent dans les doubles chiffres. C’est le cas de Stef Ceyssens (18 points), Wouter Screurs (13), Louis Hermans (11), Jannes Vranken (11) et Chiel Koonings (10) pour l’équipe locale, et de Jules Robijns (18), Joren Vermoesen (14), Arno Vandewalle (13), Kjell Devacht (12) et Niels Hofmans (11) pour les visiteurs.
Le derby liégeois entre Ninane et Pepinster a débouché sur une surprise : les Calidifontains, englués dans le bas du classement avec deux petites victoires conquises récemment, ont pris la mesure de leurs voisins pépins qui tentaient pourtant de s’accrocher à leur deuxième place, sur le score sans appel là aussi de 88-67. Cette troisième victoire conquise sous l’égide du coach Kevin Reyserhove permet à Ninane de laisser, pour l’instant, Aarschot et le RPC Anderlecht derrière lui. Mais en ayant joué un match de plus. Pepinster, lui, doit laisser passer Leuven Bears et Tongres, et se retrouve quatrième. En ayant joué également un match de plus.
Daniel Devos