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L’9 Flénu ambitieux mais encore en rodage

Auteur d’une belle première campagne à l’échelon national la saison dernière, malgré un gros passage à vide en fin de championnat, le L’9 Flénu mise sur la continuité. Outre le coach Guillaume Lecocq, sept joueurs ont prolongé : Jurgen Gevenois, Donovan Walasiak, Mathieu Houdart, Lorenzo Giancaterino, Loïc Limpens et les jumeaux Bronchart. Mais des renforts sont également arrivés. Comme beaucoup de joueurs du club (Jurgen Gevenois, Mathieu Houdart, Lorenzo Giancaterino et même Romain Bronchart), ceux-ci ont un passé à Mons-Hainaut. Le plus connu est Giuliano Neri (24 ans, 1m91), qui a fait des apparitions régulières en BNXT League mais a voulu se réorienter professionnellement. Il arrive donc en D3 avec un solide bagage… et des ambitions.

C’est aussi le cas de Goran Legrand et Hugo Cuisenaire, deux autres nouveaux venus. Bastien Guillaume, en revanche, n’a pas de passé à Mons-Hainaut. Il arrive de Loyers (R1). « Pour le projet. Et aussi parce que c’est plus proche de chez moi. En outre, je trouverai difficilement meilleure ambiance ailleurs. »

Ambitieux, donc, le L’9 Flénu. Lorsqu’ils ont prolongé, les jumeaux Bronchart ont déclaré à SudInfo : « Nous voulons monter avec le club, cette saison ou la prochaine. »

Mais, pour l’instant, ces ambitions ne se reflètent pas encore dans les résultats. Pour son premier match en Coupe de Belgique, le L’9 Flénu a bu la tasse au LDP Donza : 109-64. Certes, c’est l’un des ténors de la TDM1 (finaliste des play-offs), mais les chiffres sont lourds. Et, dimanche, les Hennuyers se sont encore inclinés au centre sportif Max Audain de Frameries (désormais leur antre) contre United Basket Woluwe, qui jouera dans la même série qu’eux. Ils pouvaient, il est vrai, avancer des circonstances atténuantes, puisque Thibaut Bronchart et Bastien Guillaume étaient tous les deux en civil, blessés.

United Basket Woluwe, en revanche, a séduit par moments. « Nous n’avons pas de grands noms, mais l’état d’esprit est formidable et le collectif est présent », souligne le coach Yvan De Vreught.

Daniel Devos

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