Les Belgian Cats, championnes d’Europe pour la première fois de leur histoire, ont été fêtées en grande pompe ce mardi. Reçues d’abord par le Premier ministre Alexander De Croo, puis par le bourgmestre de Bruxelles, elles sont apparues sur le balcon de l’hôtel de ville, en même temps que l’équipe masculine de 3×3 médaillée d’argent aux Jeux Européens. Certes, on voyait que le basket n’est pas (encore) un sport majeur en Belgique : la Grand-Place n’a pas dû être fermée, comme cela avait été le cas pour les Diables Rouges après leur troisième place à la Coupe du Monde 2018, pour les hockeyeurs après leur titre olympique de 2021 ou pour Remco Evenepoel après son titre de champion du monde en 2022. Seule une partie de la Grand-Place avait été réquisitionnée, l’autre partie étant prise par les tribunes amovibles destinées au spectacle de l’Ommegang qui aura lieu ce mercredi et ce vendredi. Et, au milieu des fans de basket, il y avait aussi des groupes de touristes américains ou japonais qui déambulaient derrière leur guide en se demandant ce qu’il se passait. Mais il y avait quand même plusieurs centaines de personnes vêtues de noir-jaune-rouge, dont la plupart se connaissaient : le monde du basket est un petit monde, on le répète. Il n’empêche : faire la fête au balcon de l’hôtel de ville restera un souvenir inoubliable pour les Belgian Cats et les Belgian Lions 3×3. Même le coach français Rachid Meziane a dû ressentir un peu de belgitude dans son cœur. « Je suis terriblement fier de coacher cette incroyable équipe, ces incroyables joueuses qui sont aussi de belles personnes », a-t-il déclaré. Plus qu’une apothéose, c’est peut-être le début d’une belle histoire. La plupart des Belgian Cats étaient déjà des ‘BV’ (BekendeVlamingen) dans la région de Courtrai, dont la plupart sont originaires. Reste maintenant à provoquer le même enthousiasme en Wallonie (la mons.arena était quasi déserte lorsqu’elles s’y étaient produites face à la Grèce en préparation à l’Euro). Il appartient désormais à la fédération de surfer sur la vague.
Daniel Devos