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Interview

Benjamin Monclar, au nom du père (Jacques Monclar)

Benjamin Monclar : un nom qui évoque forcément quelque chose auprès des amateurs de basket. Mais oui, c’est bien le fils de Jacques, l’un des personnages les plus emblématiques du basket français, autrefois comme joueur puis coach, actuellement comme consultant TV et manager de Paris. En ce début de saison, Benjamin figure dans l’effectif du Spirou Charleroi. Il est arrivé d’Antibes, vous l’aurez deviné. « C’est déjà ma 7e saison professionnelle », explique-t-il. « La saison dernière, j’avais joué 17 minutes en moyenne en Pro B, et la saison d’avant 22 minutes. Mais cette saison, j’ai senti que l’on ne comptait pas trop sur moi sur la Côte d’Azur. J’ai donc demandé à pouvoir rejoindre le Spirou. Pour m’entraîner, garder le rythme, et aider l’équipe dans la mesure du possible. »

Contre le Maccabi Tel Aviv, dans le match de gala d’avant-saison, il avait livré une honnête prestation en rentrant quelques tirs. Mais en championnat, il tarde à démarrer. Il était resté confiné au banc contre Alost et a joué… 8 secondes à Mons. « En revanche, j’ai joué 18 minutes en Coupe de Belgique à Melsele », ajoute-t-il. « Je ne m’en formalise pas. C’est difficile pour le coach, je suis arrivé plus tard et l’équipe était déjà constituée. Je ne revendique rien, j’essaie simplement d’aider l’équipe lorsqu’on fait appel à moi. Certains me disent que j’avais été bon contre Tel Aviv. En fait, avec moi c’est simple : je suis un shooteur, donc quand je rentre mes tirs je suis bon et quand je ne les rentre pas je suis mauvais. »

Benjamin a déjà 25 ans, il ne peut donc pas jouer en double affiliation avec le Spirou B en D2. « De toute façon, cela ne m’intéresse pas. Qu’est-ce que cela pourrait m’apporter, de jouer en D2 ? Je préfère m’entraîner sérieusement avec l’équipe Première. Et si je ne monte pas au jeu, tant pis. Peut-être recevrai-je ma chance plus tard. Si je resterai toute la saison ? Je ne sais pas, il faut voir les possibilités qui pourraient éventuellement se dessiner en France. »

Le fils de Jacques est forcément tombé dans la marmite du basket lorsqu’il était petit. « Mon père ne m’a jamais obligé à suivre ses traces », affirme Benjamin. « Mais je me suis orienté vers le basket tout naturellement. J’ai suivi mon père partout : à Antibes, à Pau, à Limoges. Comme tout papa, Il m’a prodigué énormément de conseils. J’ai donc été à bonne école. »

Daniel Devos

 

jacquesmonclar

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