Il y a longtemps que l’on n’avait plus vu autant de monde pour un match de basket en Belgique. C’est simple : en voyant tous les gens qui affluaient vers 14h30, nous avons pensé qu’il y avait un concert au Sportpaleis voisin. Il n’en était rien : ces gens venaient bel et bien pour le basket. Les deux étages de la Lotto Arena étaient remplis. Et parmi cette foule, il y avait aussi du ‘beau’ monde, comme le bourgmestre Bart De Wever et l’ancien coach Arik Shivek, de passage en Belgique.
Ils n’ont certainement pas regretté le déplacement, car on a assisté à un véritable match de propagande pour la BNXT League. Un match plein, intense et haletant jusqu’au bout, entre ce qui se fait de mieux en Belgique actuellement.
Anvers a démarré pied au plancher : 8-0 puis 16-8. L’œuvre de Jean-Marc Mwema et Cameron Krutwig, 8 points chacun. Mais à la fin du premier quart-temps, Ostende s’était déjà rapproché à 16-14. Mwema a encore inscrit un panier à trois points supplémentaire en début de deuxième quart-temps (il en était alors à 3 sur 5), mais il en est resté à ses 11 points jusqu’au bout. Ses équipiers ont alors pris le relais. Surtout Matt Tiby (16 points), Jaylen Hands (15 points) et Phil Cofer (13 points).
Ostende a évidemment réagi, grâce à Phil Booth (18 points), Pierre-Antoine Gillet (13 points, dont 3 sur 5 à trois points) et un Haris Bratanovic (15 points et 7 rebonds) qui progresse au fil des semaines. Les Côtiers avaient pris l’avantage au repos (36-37), et lorsqu’ils placèrent un 0-10 dans le troisième quart-temps, pour porter le score à 42-52, on pensait qu’ils allaient s’échapper définitivement.
Les Giants ont eu la réaction qu’il fallait. Mais, lorsqu’ils étaient menés 66-71 à 20 secondes du terme, on n’aurait plus misé un euro sur leurs chances. Fait rare : deux pertes de balles ostendaises leur donnèrent l’occasion de revenir. Elvar Fridriksson a égalisé au buzzer d’un tir du milieu du terrain : 71-71 Prolongation. Dans laquelle, cette fois-ci, Ostende n’allait plus lâcher. C’est la huitième victoire consécutive d’un BCO toujours invaincu.
Daniel Devos