C’est systématique : Sander Van Caeneghem commence tous les matches dans le cinq de base. C’est lui qui saute pour l’entre-deux initial. Mais après quelques minutes, il est rappelé sur le banc… et ne remonte plus sur le parquet.
Ce fut encore le cas vendredi, à Neder-over-Heembeek : il a joué très exactement 3’24’’. Deux chiffres apparaissent sur sa ligne de statistiques : 2 fautes et une perte de balle.
Ce n’est pas un fait unique : il a vécu le même scénario à Anvers (cinq de base, 4 minutes de jeu, 3 points, 1 assist 2 fautes), contre Liège (cinq de base, 8 minutes de jeu, 3 rebonds, 2 minutes de jeu, 1 interception, 1 assist), contre le Brussels à la mons.arena (cinq de base, 6 minutes de jeu, 0 points, 2 rebonds, 1 faute), etc.
Pourquoi commence-t-il systématiquement dans le cinq de base ? Pour que Mons-Hainaut obtienne la première possession du match, grâce à sa taille lors de l’entre-deux initial ? Pourquoi ne remonte-t-il plus lorsqu’il est rappelé sur le banc ? Parce qu’il est déjà en problème de fautes, comme vendredi où il en a commis deux en 3’24’’ ? Parce que l’équipe tourne mieux sans lui ? Ce sont les petits secrets du coaching…
En attendant, Mons-Hainaut s’est imposé au Brussels et conforte sa position de co-leader aux côtés d’Ostende, grâce surtout à un grand Arik Smith (30 points, 6 rebonds et 2 assists) et, après le déplacement à Alost mardi, s’apprête à jouer quatre fois à domicile.
Daniel Devos