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Eddy Casteels : « Seppe D’Espallier, c’est la vitrine de Louvain »

Après une défaite très honorable à Mons, sur le score de 65-59, Louvain est passé complètement à côté de son sujet, samedi soir à Malines, où les Bears se sont inclinés 79-60. « Cette déroute, je ne l’ai pas senti venir », reconnaît Eddy Casteels. « A l’entraînement, et pendant les matches de préparation, tout fonctionnait bien. Mais samedi, on dormait. Avons-nous connu un off-day ? Je ne dirais pas cela. Mais nous avons livré une mauvaise prestation. Nous nous sommes réveillés alors que le match avait déjà commencé (NDLR : Louvain a eu un sursaut dans le troisième quart-temps, en plaçant un 0-9 pour revenir de 59-37 à 59-46) mais il était alors trop tard. C’est en montant dans le bus, à Wilsele, qu’il aurait fallu se réveiller. Je suis particulièrement déçu de la prestation de mes trois joueurs américains : Jordan Heath (3 points et 6 pertes de balles en 16 minutes), Randy Haynes (3 points et 2 pertes de balles en 10 minutes) et même Brendan Stith (malgré 10 points et 6 rebonds). Or, ce sont eux qui sont censés porter l’équipe. »

Ceux qui ont porté l’équipe, ce sont les joueurs belges. Et en particulier Jonas Delalieux (15 points et 7 rebonds en 26 minutes) et Seppe D’Espallier (qui est resté 40 minutes sur le terrain, sans jamais en descendre, même pas pour souffler). On l’a un peu oublié, mais le jeune homme a été élu Espoir de l’Année la saison dernière. Il fait rarement des étincelles, mais il fait preuve d’abnégation et est important pour l’équilibre de l’équipe. Samedi, il a quand même rentré une feuille de statistiques affichant 10 points, 8 rebonds et 6 assists. « C’est ce qu’on appelle un joueur polyvalent », poursuit Eddy Casteels. « Seppe, c’est la vitrine de Louvain. C’est un produit du club, et il a gravi tous les échelons. Est-il devenu mon bras droit sur le terrain ? Non, car ce rôle est plutôt dévolu au distributeur. Mais, s’il me donne satisfaction, pourquoi devrais-je le sortir ?»

Louvain a perdu, de façon inattendue, un joueur important juste avant le début du championnat : Hugh Robertson, qui a décidé d’arrêter le basket. Et il a laissé un vide. « Haynes, ce n’est clairement pas Robertson », admet Casteels. « Mais il faut peut-être lui laisser un peu de temps. Inutile de s’appesantir : Robertson ne reviendra pas. Il faut regarder devant et travailler sur des solutions. »

Daniel Devos

Ivan Plettinckx (photo)

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