Catégories
Euromillions Basketball League

Loubry et Foerts se sont rodés avant leur retour au Brussels

Les Kangoeroes auraient, normalement, dû débuter leur saison par trois matches face au Phoenix Brussels : un en championnat et deux en coupe. Ces trois matches ont été remis, et c’est face aux Stella Artois Leuven Bears qu’ils ont entamé l’EuroMillions Basketball League, samedi soir, dans leur Winketkaai à Malines. Un premier match probant : ils se sont imposés 79-60, sans jamais trembler et après avoir compté un avantage maximum de 25 points, à 74-49. « Après neuf mois sans compétition officielle, cela fait du bien de retrouver les parquets », se réjouit le coach Paul Vervaeck. « Je sentais aussi une grosse envie chez les joueurs. Je suis très satisfait de l’intensité mise dans la rencontre. Déjà, à l’entraînement, je voyais que mes joueurs étaient dans de bonnes dispositions et qu’ils étaient prêts à se mettre au service du collectif : c’est un groupe qui vit bien. Je suis aussi satisfait de leur défense : limiter une équipe comme Louvain à 60 points, ce n’est pas rien. »

Domien Loubry et Jonas Foerts, les deux anciens du Brussels, ont débuté dans le cinq de base. Foerts a joué 21 minutes, pour 8 points et 2 assists. Loubry a joué 28 minutes (le plus gros temps de jeu après Marvin Clark, 32 minutes) qu’il a mises à profit pour inscrire 13 points et délivrer 5 assists. Au point que les deux coaches l’ont placé, de concert, à la première place au référendum de l’Etoile des Coaches. Visiblement, l’adaptation s’est bien passée. « J’ai eu de longues discussions avec le coach Paul Vervaeck pendant l’été, pour connaître sa vision du basket et savoir ce qu’il attendait de moi », explique Loubry. « Je me suis efforcé de suivre ses consignes à l’entraînement, et j’ai déjà de bonnes connections avec mes partenaires. »

Le retour au Brussels, c’est finalement mardi qu’il l’effectuera, pour le match aller de Coupe de Belgique. « Forcément, ce sera spécial pour moi », poursuit Loubry. « J’ai passé huit saisons dans ce club, qui m’a fait confiance alors que je jouais en D2 et que peu de personnes croyaient encore en moi. Je lui en serai toujours reconnaissant. Ce retour aurait encore été plus spécial s’il y avait eu du public. Malheureusement, la salle de Neder-over-Heembeek sera vide. Mais j’éprouverai un sentiment bizarre lorsque je me changerai dans l’autre vestiaire. »

Loubry a parfois évolué aux côtés de Terry Deroover sur le parquet : lui en n°1, le Bruxellois en n°2. Les deux arrières ont plutôt fait bon ménage, puisque Deroover s’est également fendu de 12 points, 4 rebonds et 2 assists. Le back-up de Loubry a la distribution est le jeune Vic Van Oosterwyck, arrivé il y a un an du Guco Lier avec lequel il était en double affiliation. Samedi, le petit Vic a joué 10 minutes (pour 4 points) alors qu’il ne jouait quasiment pas la saison dernière. A-t-il franchi un palier et est-il désormais devenu un joueur de l’élite à part entière ? « Vous savez, passer de la D2 à la D1, cela ne se fait pas du jour au lendemain », constate Paul Vervaeck. « Le style de jeu est différent, le rythme est différent. Il commençait déjà à percer au début de l’année 2020, puis le championnat a été arrêté. Il a aussi eu le mérite de beaucoup s’entraîner pendant l’été, et il récolte les fruits de ce travail. »

Jonas Foerts, lui, s’apprête à affronter son frère Niels, mardi. Pour lui aussi, ce sera spécial.

Daniel Devos

Ivan Plettinckx (photo)

Laisser un commentaire