Il a un an de plus, mais il n’a pas changé : toujours aussi souriant, toujours aussi charismatique et toujours aussi efficace sur le terrain. Demond Mallet est de retour à Charleroi et il nous a livré ses premières impressions.
Demond, ravi de vous revoir. Comment se passe votre comeback ?
D.M. : A merveille. Je suis très excité à l’idée de rejouer pour cette équipe. Il y a beaucoup de talent et je crois que l’on peut réaliser de grandes choses, cette saison. En championnat de Belgique, mais aussi en Eurocup. Je trépigne déjà d’impatience.
Charleroi, c’est un peu devenu votre maison, non ?
D.M. : C’est vrai que je me sens bien dans ce club. J’adore le coach Bozzi, j’adore mes coéquipiers, j’adore les fans. Et se sentir soi-même apprécié, c’est agréable aussi.
L’équipe a bien changé, par rapport à celle que vous avez quittée…
D.M. : Oui, elle a été renouvelée. C’était sans doute nécessaire. Je me suis laissé dire que, l’an passé, le club était passé à côté de ses objectifs. L’alchimie n’était pas bonne, le bon équilibre n’avait pas été trouvé. Je pense que du bon travail a été accompli dans le recrutement. Cette saison, on devrait être très compétitif.
L’ambiance est bonne ?
D.M. : Excellente. Mais c’est aussi mon rôle de garder l’église au milieu du village. C’est en partie pour cela que j’ai été rappelé et je m’y attache. Je dois être un leader, sur le terrain et dans le vestiaire.
En Belgique, votre principal adversaire devrait être, une nouvelle fois, Ostende…
D.M. : En effet, et ce n’est pas pour me déplaire. Pour tout avouer, la perte du titre, il y a deux ans, d’un petit point en prolongation du 5e match de la finale des playoffs, me reste encore sur l’estomac. Je suis avide de revanche et je donnerai tout pour que Charleroi récupère son bien.
Vous étiez parti pour le Maccabi Tel Aviv afin de disputer la phase finale de l’Euroleague, mais cette expérience n’a sans doute pas répondu totalement à votre attente ?
D.M. : Je suis arrivé en Israël dans une équipe déjà formée, j’étais nouveau et j’ai eu du mal à trouver ma place. Parfois, j’étais confiné au banc, ce qui n’est pas habituel dans mon chef. Mais j’ai quand même disputé la phase finale de l’Euroleague, ce n’est pas rien.
Votre passage en Allemagne, la saison dernière, n’a pas été très heureux non plus…
D.M. : J’ai été blessé pendant trois mois, puis je suis revenu. Aujourd’hui, je suis à nouveau fit and well et prêt à aider Charleroi à retrouver ses lettres de noblesse.
Daniel Devos