Le BC Loyers, lanterne rouge de la TDM2A, a remporté un succès nécessaire et quasiment indispensable contre l’équipe B des Stella Artois Leuven Bears, un concurrent direct dans la lutte pour le maintien : 97-92, avec 24 points de Christian Ilongo. « Je ne veux pas tirer la couverture à moi, c’est toute l’équipe qui a bien joué », affirme-t-il. « C’est une victoire d’autant plus importante que nous avons également refait notre goal-average : au match aller, nous avions perdu de trois points à Louvain. Cela pourrait se révéler décisif en cas d’égalité. En plus, cette victoire nous permet d’espérer. Si nous avions été battus, nous aurions quasiment pu faire une croix sur notre objectif de maintien. Maintenant, deux autres matches à domicile nous attendent pour entamer 2018 : contre Lambusart et Gistel-Ostende, deux autres équipes à notre portée. Il s’agira de bien préparer ces rencontres, et de ne pas exagérer pendant les fêtes… »
C’est seulement le deuxième succès de la saison. Le premier, et jusqu’ici unique, avait été remporté le 30 septembre : 74-61 contre Vilvoorde, une équipe de haut de classement. « Comment expliquer les difficultés que nous rencontrons cette saison ? Des joueurs nous ont quittés durant l’été. D’autres sont arrivés, mais malheureusement, nous sommes rarement au complet. Contre Louvain encore, il nous manquait quatre joueurs qui étaient prévus dans l’effectif au départ. Pour ne rien arranger, Audry Kiriranganya s’est blessé lors d’un match de Coupe AWBB. C’est dommage, car – nous l’avons prouvé contre Vilvoorde – lorsque nous sommes au complet, nous pouvons rivaliser avec tout le monde dans la série. »
Grâce à la victoire de samedi, Loyers revient à égalité avec l’équipe B du Belfius Mons-Hainaut, qui compte aussi deux succès. Pour autant, le chemin vers le sauvetage est encore (très) long. Louvain compte quatre victoires, soit deux de plus, tandis que Courtrai et l’équipe B de Gistel-Ostende comptent cinq victoires. « Ce sera dur, mais nous croyons encore au maintien », conclut Christian Ilongo.
Daniel Devos