Dimanche matin, en Coupe de Belgique, le Soba semblait parti vers une victoire facile : après quelques minutes de jeu, les Anversois menaient déjà 14-0 face aux Namurois du New BC Alsavin Belgrade, sans doute pas encore bien réveillés. Mais, progressivement, les visiteurs sont entrés dans le match, se sont accrochés et sont même parvenus à revenir à deux points, à 67-65 avec quelques minutes à jouer. Le doute s’est immiscé dans les esprits locaux, le coach Peter Rongé a été obligé de prendre plusieurs temps morts, mais finalement, la victoire est resté dans le camp des joueurs de Hoboken.
Anthony Goetgeluck, arrivé des Stella Artois Leuven Bears, a connu une rencontre difficile : s’il a imprimé beaucoup de rythme, il n’était pas en réussite sur le plan offensif et son coach l’a aussi rappelé à l’ordre en lui demandant plus d’agressivité en défense. Contrairement à Mitchel Gorremans, l’autre ancien d’EuroMillions Basketball League (Kangoeroes et Brussels) dans les rangs du Soba, c’est un peu contraint et forcé qu’il est redescendu d’un échelon. « Sincèrement, je pensais pouvoir rester à Louvain », avoue-t-il. « J’avais réalisé une bonne fin de saison, avec un match à 12 assists contre le Crelan Okapi Aalstar et un double-double (10 points et 10 assists) contre le Betfirst Liège Basket. Dans mon esprit, il était clair que le club allait me prolonger. Mais, lorsqu’on m’a fait comprendre que j’étais prié d’aller chercher de l’embauche ailleurs, il était déjà fort tard. Les places étaient prises et j’ai dû me rabattre sur celles qui étaient encore disponibles. Le Soba a bien voulu de moi. »
Goetgeluck n’a pas abandonné l’idée de retrouver l’élite. « La saison prochaine, qui sait ? En attendant, je vais devoir me mettre à la recherche d’un emploi. »
Il garde de bons souvenirs de ses trois années passées en EuroMillions Basketball League (deux saisons à Hubo Limburg United et une saison aux Stella Artois Leuven Bears), même s’il a connu des hauts et des bas. « La première saison dans le Limbourg, surtout avait été très bonne. La deuxième un peu point. A Louvain, j’ai cartonné dès le premier match, avec 25 points contre mon ancien club. Après cela, j’ai connu un petit creux, mais j’ai terminé très fort. Je me plaisais bien à Louvain : c’était un bon groupe et le coach me faisait confiance. Dommage que cela se soit terminé ainsi. »
Daniel Devos