Après avoir joué la saison dernière au Royal IV Brussels, le Bruxellois Frédéric Marbaix (ex-Enghien et Excelsior Bruxelles, entre autres) est revenu au New Bavi Vilvoorde, où il a déjà joué pendant quatre saisons dans le passé, en D2 et en D3. « J’adore ce club de Vilvoorde », savoure-t-il. « Qu’a-t-il de spécial ? C’est difficile à expliquer. On m’y a toujours fait confiance et je m’y sens bien. »
Il est l’un des nouveaux joueurs, avec Jérémy Delobbe lui aussi de retour après avoir été champion de TDM1 avec Gent Hawks, et place la barre très haut. « Ce que j’espère de cette saison ? Jouer le titre ! Est-ce réaliste ? Je n’en sais rien, on verra bien. Mais j’aime fixer des objectifs élevés. »
L’entraîneur Joris Swillen le coupe d’emblée : « Non, ce n’est pas réaliste. Il y a des équipes bien plus costaudes que la nôtre en TDM2A. Je songe en particulier à Oostkamp, qui compte en ses rangs six ou sept joueurs du niveau de la TDM1. C’est le grand favori pour le titre, à mes yeux. Sijsele m’apparait solide également. Et Falco Gand joue toujours les trouble-fête. Après, on ne sait jamais ce que l’on peut attendre que l’on peut attendre des équipes wallonnes, comme Belgrade, Loyers ou Lambusart. A l’exception des équipes promues, la composition de la série est la même que la saison dernière. Je trouve que la TDM2A est bien plus physique que la TDM2A. C’est très relevé. »
Ce que Joris Swillen attend de la saison ? « je fixerai surtout les objectifs en termes de progression. Lorsque j’ai pris la succession d’Yvan De Vreught, il y a trois ans, l’équipe a terminé 11e. La saison dernière, nous étions 8e mais avions encore des vues sur la 4e place à quelques journées de la fin. Donc, si l’on pouvait terminer 5e ou 6e, ce serait bien. 7e aussi, pourvu que l’on continue à progresser. Mon équipe est très imprévisible. La saison dernière, nous sommes allés gagner au Falco Gand mais avons été battus à domicile contre cette même équipe. Nous avons aussi perdu deux fois contre Courtrai. Un peu de régularité nous aiderait à progresser. Il n’y a pas de grosses individualités capables de forcer la décision, nous devons donc nous en remettre à la défense et au collectif. »
Daniel Devos