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Nicolas Sturam : « Me replonger dans l’ambiance de Loyers »

Pour beaucoup de clubs wallons, l’année 2017 n’a pas encore véritablement commencé. Les conditions climatiques, et particulièrement le verglas généralisé sur les routes, ont amené la Prombas à reporter de nombreux matches lors des week-ends des 7 et 14 janvier. Mais samedi prochain, si la météo ne nous gratifie pas de nouveaux caprices, le derby namurois entre le BC Loyers et le New BC Alsavin Belgrade devrait bel et bien avoir lieu. Il sera même double, puisqu’en lever de rideau du match de TDM2, les équipes B des deux clubs s’affronteront à l’échelon provincial. C’est le seul derby namurois à l’échelon national, il est donc attendu avec impatience par toute la région. Un homme, en particulier, est peut-être encore plus impatient que les autres: le néo-Belgradois Nicolas Sturam jouait, en effet, dans l’autre camp la saison dernière.

« Vous savez, les deux équipes se sont déjà affrontées lors du match aller, ce ne sera donc pas la première fois que je retrouverai mes anciens partenaires », relativise-t-il. « Mais ce sera, en effet, la première fois que je retournerai à Loyers. Pour y jouer, en tout cas. Je me réjouis déjà de me replonger dans la chaude ambiance de cette salle. Mais je m’attends à un match compliqué. Lors du match aller, nous avions battu les Rouges de 30 points. C’était une période où Loyers était malade, mais depuis, mes anciens partenaires ont repris du poil de la bête et auront à cœur de prendre leur revanche. »

Vit-on ce derby de la même manière dans les deux camps ? « En gros, oui. C’est le seul derby namurois dans les séries nationales, il procure donc une certaine excitation. Les supporters de Loyers ont la réputation d’être un peu plus chauds que ceux de Belgrade, mais au niveau des joueurs, la motivation sera le même. Tout le monde se connaît et on n’a donc pas envie de perdre la face devant les copains. Car je peux parler de copains, davantage que de rivaux : la plupart des joueurs s’entendent bien, et vont s’encourager les uns les autres, lorsque leur calendrier le permet. J’aurai du plaisir, aussi, à retrouver les dirigeants et les supporters de l’autre camp. J’espère que ce sera une fête du basket. »

Pourquoi, précisément, Nicolas Sturam est-il passé dans l’autre camp durant l’été ? « Je ne peux pas avancer de raison précise. Ce n’est pas une question de contrat, en tout cas. Une opportunité qui s’est présentée, tout au plus. Je ne suis pas le premier joueur qui passe d’un camp à l’autre, et pas le dernier non plus, probablement. J’avais peut-être l’impression de pouvoir viser un peu plus haut, sportivement, avec Belgrade. Maintenant, la saison n’a pas totalement répondu à l’attente, mais je ne regrette rien : l’ambiance est très bonne dans l’équipe. »

Daniel Devos

 

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