La finale de la Coupe de Belgique opposera donc, le dimanche 19 février à 15 heures à Forest National, le BC Telenet Ostende (dont ce sera la 6e finale d’affilée) à Hubo Limburg United (pour qui ce sera une première).
Arthur Goethals, le président de la Ligue, était satisfait des demi-finales qui se sont déroulées ce week-end en back–to–back. A raison. On a assisté à quatre très beaux matches, devant un public nombreux et enthousiaste (sauf à Ostende le samedi soir).
La formule du back–to–back a du bon : lors du match retour, le dimanche, le scénario du match aller est encore dans toutes les mémoires, ce qui n’est pas nécessairement le cas lorsqu’il y a plusieurs semaines d’écart entre les deux matches. Et les deux équipes sentent que l’apothéose est proche, elles se livrent donc à fond.
L’affrontement entre Okapi Aalstar et Hubo Limburg United, surtout, fut palpitant pendant 80 minutes, et offensif à souhait, comme c’est souvent le cas entre ces deux équipes. Les Limbourgeois l’ont finalement emporté sur le fil : 89-80 au retour, après s’être incliné 95-90 à l’aller.
Le Basic-Fit Brussels a cru qu’il pouvait créer la surprise, surtout après sa courte défaite 74-72 à l’aller (il menait même à la mi-temps au Versluys Dôme), mais lors du retour, l’expérience et la maturité d’Ostende ont fait la différence. Les Bruxellois ont manqué de lucidité en attaque. Peut-être la fatigue : c’était leur deuxième match en deux jours, et ils ne sont pas habitués à ce régime, contrairement à leur adversaire. Les Côtiers, eux, ont réussi un 20 sur 20 aux lancers-francs. « Il y avait très longtemps que je n’avais plus vu mon équipe shooter à du 100% à la ligne », se réjouit Dario Gjergja. Et de fait : quatre jours plus tôt, à Ténériffe, ses joueurs s’étaient montrés particulièrement maladroits dans ce domaine, ce qui leur avait peut-être coûté la défaite.
Ostende-Limbourg, est-ce l’affiche rêvée ? Si Brussels-Alost aurait sans doute rempli Forest National, qu’en sera-t-il pour cette affiche-ci ? Les supporters ostendais, heureusement, ne sont pas encore blasés. Quant à ceux du club limbourgeois, récemment créé il y a quatre ans, ils devront démontrer qu’ils sont capables de se mobiliser pour l’événement et de déplacer 3.000 personnes dans la capitale. C’est aussi un défi pour eux.
Daniel Devos