Qui arrêtera Tongres ? Pas Lommel, en tout cas. Le deuxième du classement se rendait chez le leader, ce dimanche, et s’est lourdement incliné 86-65. Les visiteurs, sans Ed Norvell, se sont accrochés pendant une mi-temps (34-32 au repos), puis ont lâché prise sous les coups de butoir de Sacha Massot (20 points) et Dieter Souveryns (20 points également), entre autres.
Si Massot n’a pas spécialement envie de se retrouver en TDM1 la saison prochaine, son équipe continue à gagner et creuse l’écart sur ses poursuivants.
« Il reste 11 matches à disputer. On va essayer de les gagner, et puis on verra ce qu’il se passera », annonce le capitaine Jeroen Eskens, 35 ans et qui a vécu l’ascension de Liège (alors appelé Fléron) en D1, en 2000, alors qu’il était encore tout jeune. Il vit sa dixième année dans la saison des Eburons et a tout connu. « Lorsque je suis arrivé, l’équipe évoluait 1ste Landelijke, puis est montée en D3 et en D2, avant d’arrêter et de recommencer en 1e Provinciale et de nouveau gravir les échelons, jusqu’à – peut-être – retrouver de nouveau la D2 la saison prochaine. »
Tongres, ce n’est pas seulement Massot et Souveryns, c’est une bande de joueurs qui se connaissent par cœur et forment un groupe soudé. « Et surtout, ce sont tous des Tongrois », souligne Eskens. « C’est bien pour la cohésion du groupe, et c’est bien aussi pour les supporters, qui peuvent s’identifier à l’équipe. »
Daniel Devos