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Ekeren inflige une première défaite à domicile au Royal IV

Il fallait bien que cela arrive un jour, mais les Bruxellois ne s’attendaient pas à ce que cela arrive ce week-end ci : ce dimanche, le Royal IV a perdu son brevet d’invincibilité à domicile face à Ekeren, promu comme lui en tant que champion de l’autre série de TDM2, qui restait sur six défaites d’affilée et qui s’alignait de surcroît sans Dave Van den Brande, blessé, et sans Jeroen Van Haevermaet, qui a arrêté sa carrière pour raisons professionnelles.

« Les clefs de ce succès ? Les joueurs sont cette fois restés concentrés pendant 40 minutes et ont respecté les consignes », sourit un coach Raf Vervoort soulagé. « Quelles étaient ces consignes ? En gros, limiter l’impact des joueurs-clefs du Royal IV comme Thomas Creppy, Estime Vangu et Stéphane Moris. On savait qu’on ne parviendrait pas à les réduire au silence absolu, mais on est quand même parvenu à limiter leur apport. »

Ekeren vit, comme le Royal IV, sa première saison en TDM1. Mais le début de championnat a été plutôt compliqué. « Je ne peux pas me montrer satisfait », poursuit Raf Vervoort. « On a perdu trop de matches dans le quatrième quart-temps. Par manque de concentration et de grinta. La semaine dernière, on a mené pendant 30 minutes contre Waregem, mais on s’est incliné. Pareil contre les Giants. »

Cela a bien failli être le cas cette fois encore, puisque Ekeren menait 60-77 à 8 minutes de la fin mais a ensuite subi un 16-2 qui a rapproché le Royal IV à 76-79 avec 2.30 à jouer, mais les Anversois ont réussi à garder le dernier mot grâce à 23 points de Zed Peeters, 16 d’Andreas Rojas Palma et Pieter De Cock, et 14 de Maarten Rademakers. Dieter Van Herzeele a, lui, capté 9 rebonds.

Comment Vervoort envisage-t-il la suite ? « Dans un premier temps, il faudra confirmer cette victoire. Je n’ose rêver d’aligner, cette fois, six victoires d’affilée : il faut rester réaliste. En tout cas, ce succès un peu inespéré – le troisième de la saison – nous aide à sortir de la spirale négative et nous permet d’abandonner la lanterne rouge. »

Daniel Devos

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