Ce Samedi, l’équipe B du Belfius Mons-Hainaut se déplace à Oostkamp. La saison dernière, le jeune Simon Buysse y évoluait encore, tout en jouant en double affiliation avec l’équipe A de Mons. Cette saison, il joue exclusivement avec Mons, généralement avec l’équipe B tout en complétant l’effectif de l’équipe A. « Ce retour à Oostkamp sera quand même spécial pour moi », reconnaît-il. « Je suis monté de D3 en D2 avec cette équipe, et la saison dernière, j’ai joué tout la saison en D2 avec elle. Nous avons connu beaucoup de blessés et nous n’avons pas pu éviter l’aller-retour vers la D3. Je suis encore régulièrement en contact avec ces gens. Je sais qu’ils veulent absolument remonter, et je pense qu’ils ont de bonnes chances d’y parvenir, même s’il y a un sérieux concurrent dans la série avec le Spirou B. Personnellement, je joue désormais à Mons et j’espère gagner samedi, mais ce sera tout sauf évident d’autant qu’on compte l’un ou l’autre blessé dans nos rangs. »
Il y dix jours, lors du déplacement à Vilvoorde, Simon Buysse a inscrit 31 points pour Mons B. « Je ne sais pas si c’est mon record, mais c’est une belle prestation. Une semaine plus tôt, j’avais inscrit 25 points. Je suis donc dans une bonne dynamique. C’est ma deuxième saison à Mons, mais la première où j’évolue avec l’équipe B en D3. Durant la semaine, je m’entraîne avec l’équipe A, puis je fais la préparation du match avec l’équipe B. Je pense avoir progressé grâce à l’intensité des entraînements, surtout sur le plan physique et défensif. Mon ambition est toujours d’essayer de devenir un bon joueur de D1. Ce ne sera pas facile, mais en me donnant à fond aux entraînements, sait-on jamais ? »
Cet été, Buysse (19 ans depuis le 25 août) avait participé au Championnat d’Europe U20, après avoir participé à celui des U18 un an plus tôt. En dehors du basket, il est toujours étudiant. « Je suis inscrit à l’école Viva de Courtrai, section marketing, mais je ne me rends quasi jamais à Courtrai. Je suis les cours par correspondance et par internet. A chaque moment de libre, je me concentre sur les cours. Je vis désormais à Mons et je fais moins souvent la route vers la Flandre. Je ne rentre dans ma famille que le week-end, après les matches. »
Daniel Devos