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Pepinster vit toujours grâce à l’équipe de D3

Ce n’est pas parce que les Wolves s’accordent une année sabbatique en Scooore League qu’il n’y a plus de basket à Pepinster. Au contraire, les dirigeants du RBC Pepinster veulent profiter de l’occasion pour mettre davantage en lumière leur équipe amateur, qui évolue en Top Division Men 2 (autrement dit la D3). Ils espèrent qu’une partie, au moins, des habitués du Hall du Paire se rabattront sur la petite salle de la rue Jean Simon, où de nouvelles tribunes seront installées. Et, pour ne pas trop déroger à leurs habitudes, ils ont même prévu d’organiser six « Saturday Blue Games » : six matches de prestige déplacés du dimanche après-midi au samedi soir, durant lesquels des animations spéciales seront organisées. En principe, ce sera contre Sprimont, Comblain, Sainte-Walburge, Neufchâteau, Hasselt et Tongres. Deux de ces équipes ont déjà marqué leur accord, les quatre autres doivent encore le faire.

Les dirigeants de l’équipe professionnelle voient cette initiative d’un bon œil. Car : « Ce n’est pas bon de rester totalement inactif pendant une saison, les gens perdent l’habitude de venir au basket », concède le président Philippe Beaujean.

Reste à savoir quel spectacle leur sera proposé à la salle Jean Simon. Car l’inconvénient de ne plus avoir d’équipe professionnelle, c’est que les jeunes les plus prometteurs ne pourront plus bénéficier d’une double affiliation, ni s’entraîner avec les pros. Louis Hazard, Francis Torreborre, Bertrand Eyenga, Jimmy Stas et Alexander Scotland-Williamson ont d’ailleurs quitté le club. Sans préjuger de la valeur des adversaires, l’équipe actuelle semble un peu « court » pour jouer les premiers rôles en TDM2. Pepinster recherche encore au moins un renfort, éventuellement-être deux si c’est possible. De préférence, un intérieur athlétique, capable de tirer l’équipe vers le haut. C’est peut-être un peu tard pour trouver la perle rare, mais la direction précise que ce renfort pourra être belge… ou étranger.

Le premier match de la nouvelle saison est déjà fixé à ce dimanche : en Coupe de Belgique, contre le Royal IV Brussels où évolue désormais un certain Stéphane Moris.

Pour transmettre toutes les informations voulues aux supporters, le RBC compte dynamiser son site internet, rbcpepinster.be, dès la mi-août.

Outre l’équipe masculine de D3, Pepinster veut aussi placer sous les feux des projecteurs son équipe féminine, qui affichera certaines ambitions en R1 après avoir réalisé quelques beaux transferts, dont celui de Nina Crelot (ex-Liège Panthers).

Bref, plutôt que de se lamenter sur l’année sabbatique des Wolves, Pepinster espère qu’elle marquera un nouveau départ pour le club. Reculer pour mieux sauter, en quelque sorte. Après tout, le vrai RBC Pepinster, l’authentique, le matricule n°46, c’est celui de la rue Jean Simon. Mais que les amateurs de basket-spectacle ne désespèrent pas : le président Philippe Beaujean assure que l’année sabbatique de l’équipe professionnelle ne durera pas plus de 12 mois. « Nous avons déjà deux bons contacts avec des sponsors potentiels, mais comme c’est la période des vacances actuellement, c’est difficile de concrétiser. Nous espérons pouvoir le faire pour le mois de décembre, au plus tard. Et, si malgré tout cela ne devait pas marcher, nous avons un plan B. »

Daniel Devos

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