L’an passé, l’équipe B du Betfirst Liège Basket avait été sacrée championne de Régionale 1, devant le Royal IV qui était monté via les play-offs. Aujourd’hui, les Bruxellois montent d’un échelon supplémentaire pour rejoindre la D2 tandis que les jeunes Liégeois se sont résignés à retourner en Régionale 1.
« Comparaison n’est pas raison », affirme à juste titre le manager général du club liégeois, Laurent Costantiello. « Par rapport à la saison dernière en R1, le Royal IV s’est sérieusement renforcé : Thomas Creppy, Fayçal Laït et Estime Vangu ont joué un rôle majeur dans la conquête du titre. Nous, en revanche, avons gardé les mêmes joueurs et avons déploré pas mal de blessés. »
« Si Raphaël Allemand ne s’était pas blessé, je suis certain que l’équipe B se serait maintenue », renchérit le coach de l’équipe A, Fulvio Bastianini.
Et quand cela ne veut pas tourner, cela ne tourne pas. Dimanche matin, Liège B s’est incliné après prolongation face à Holstra Wevelgem. Williame Robeyns, qui n’est pas coutumier du fait, a loupé deux lancers-francs à un moment crucial.
Ce retour en R1 n’est pas considéré comme une catastrophe par la direction liégeoise. Pourtant, il y a un an, celle-ci considérait que l’écart entre la R1 et la Scooore League était trop important pour un club dont la vocation est d’aguerrir des jeunes dans la perspective de la D1. « C’est vrai : idéalement, il est préférable que les meilleurs jeunes jouent en D3 », confirme Costantiello. « Mais, pour certains d’entre eux, ce sera peut-être plus facile en R1. »
D’autant que Liège perdra Raphaël Allemand, qui s’en va à Ninane, et que d’autres élément sont sans doute encore un peu tendres pour jouer en D3. Pour autant, Liège ne changera rien à sa politique. « Nous continuerons à former des jeunes », assure Costantiello. Avec quel entraîneur ? « Nous avons des pistes, mais nous préférons travailler dans la discrétion ».
Daniel Devos