Après le tirage au sort du tournoi de qualification à l’Euro 2017, qui a placé la Belgique dans le groupe A en compagnie de l’Islande, de la Suisse et de Chypre, Axel Hervelle a réagi sur le site de FIBA Europe.
« Je pense que la Belgique est la favorite du groupe », dit-il. « Ce sera la première fois depuis longtemps que nous devrons endosser ce rôle-là. »
Après une absence de 18 ans, entre 1993 et 2011, les Belgian Lions ont retrouvé le principal tournoi continental en Lituanie, mais n’y ont pas engrangé le moindre succès en cinq matches. Hervelle s’était blessé à la veille du depart. Deux ans plus tard, en Slovénie, ils ont réellement attire l’attention en loupant de peu l’accession en quart de finale. Et l’an passé à Lille, ils ont atteint le Top 16, ce qui leur a valu d’être têtes de série pour le tournoi de qualification à l’Euro 2017.
« Mais nous respectons tout le monde”, prévient Hervelle. « L’Islande a participé à l’Euro 2015, l’an passé, et s’est relativement bien débrouillée. Ils sont capables de gagner des matches et ont beaucoup de joueurs dangereux au périmètre. En ce qui concerne la Suisse, tout dépendra des joueurs disponibles. Ils ont deux joueurs actifs en NBA (Thabo Sefolosha et Clint Capela) et leur présence peut faire la différence. En revanche, je ne connais pas du tout Chypre. »
Selon Hervelle, les Belgian Lions doivent surtout se préoccuper d’eux-mêmes et pas tellement des adversaires. « Si nous jouons notre basket, cela devrait passer », estime-t-il.
L’ailier de 32 ans, qui joue au Dominion Bilbao Basket, se réjouit de la reconduction du contrat du coach Eddy Casteels et espère qu’il emmènera la Belgique vers un quatrième Euro d’affilée.
“Il le mériterait. Il a sacrifié de nombreux étés au profit du basketball et a travaillé très dur pour atteindre ses objectifs », poursuit Hervelle, qui a rejoint l’équipe nationale belge en 2005, en même temps que Casteels.
Ce dernier, âgé de 55 ans, a sorti la Belgique d’un long tunnel de 18 ans. « Tout le monde devrait en être conscient et le remercier pour cela. Nous sommes revenus de nulle part et il nous a hissés parmi les 12 meilleures nations d’Europe. Nous devons être fiers du travail réalisé et heureux qu’il continue à soutenir les joueurs. »
Le natif de Liège défend les couleurs de la Belgique depuis 1999, d’abord comme Cadet. Il est curieux de voir ce que donneront les éliminatoires disputés en pleine saison européenne, à partir de 2017. « Pendant l’été, j’ai remarqué un certain intérêt de la part des fans, parce que les résultats sont bons. Beaucoup de supporters nous suivent, en tout cas lorsqu’on joue à domicile, et je suis fier de faire partie de cette équipe nationale. »
Daniel Devos