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Terry Deroover : « Le Brussels, c’est mon match référence »

Avec 16 points et 9 assists en 30 minutes de jeu, Terry Deroover était peut-être le meilleur Bruxellois sur le parquet du Sporthal De Schalk, il y a 15 jours, lors de la victoire 100-92 des Kangoeroes de Willebroek contre le Basic-Fit Brussels. « C’est mon match référence », reconnaît-il.

Depuis quelques semaines, le petit distributeur pointe le nez à la fenêtre. Contre Port of Antwerp Giants, il avait déjà été très bon aussi : 13 points et 4 assists en 29 minutes. « J’arrive sans doute à maturité. C’est quand même ma 4e saison en D1, après mes trois années passées aux Stella Artois Leuven Bears. Lors des deux premières saisons au SportOase, Jurgen Van Meerbeeck s’était montré dur envers moi. Mais cela m’a sans doute aidé à progresser. Je ne jouais pas beaucoup à l’époque. La saison dernière, en revanche, mon temps de jeu s’est singulièrement accru. Parfois 30 minutes par match. Et cette saison, à Willebroek, je ne peux pas me plaindre non plus. »

Comment fait-on pour s’imposer en Scooore League lorsqu’on mesure 1m78 ? « Personnellement, je n’ai jamais douté de mes capacités. Les doutes venaient surtout des autres. Il fallait les convaincre. C’est un peu cliché de répondre que cela passe par le travail, car cela ne suffit pas. Il faut des circonstances favorables, tomber sur un entraîneur qui croit en vous, et évidemment démontrer vos qualités lorsqu’on vous offre une chance. Lorsqu’on mesure moins d’1m80, il ne faut forcément pas trop s’aventurer dans la raquette, mais il faut être rapide, bien défendre, se montrer précis au-delà de la ligne des 6m75. »

Deroover avait déjà joué chez les Kangoeroes précédemment, mais c’était en D2. « Une saison, on avait remporté les play-offs, mais le club n’avait pas demandé la licence pour la Scooore League. Depuis lors, le club a bien évolué. Tout n’est pas encore parfait, mais on s’entraîne désormais deux fois par jour, le matin et l’après-midi, et on dispose d’un staff de kinés et de médecins… »

Daniel Devos

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