Samedi 09 janvier 2016, Nivelles a perdu un match important contre un concurrent direct, Lambusart. Sur un score éloquent, qui plus est : 67-82. « Et pourtant, on a mené 24-10 », se souvient le coach Eric Van Hoeck. « Puis, on a complètement perdu le fil du match. Au lieu de réagir, on s’est engueulé… »
Résultat des courses : le club du Brabant Wallon se retrouve à la dernière place de la Top Division Men, Série 2B, juste derrière Panters Baasrode qui a joué un match de plus. Mais les autres clubs ont pris le large et deux déplacements délicats se présentent : chez le leader Ekeren puis au Finas Geel. « Mais ce n’est pas injouable », estime Van Hoeck. « Chez nous, lors du match aller, on aurait dû battre Ekeren : on menait dans la dernière minute et on avait le ballon, avant de le perdre et de commettre une faute intentionnelle. Quant aux Campinois, on les a carrément battus. Cela dit, je ne me fais pas d’illusions. Ce sera très compliqué… même si l’on a une petite idée en tête pour battre Ekeren, samedi. »
Les rendez-vous cruciaux arriveront un peu plus tard. « Pour bien faire, il nous faudrait encore sept victoires, afin d’atteindre le total de dix qui devrait être synonyme de maintien », calcule Van Hoeck. « On doit encore accueillir Loyers et Alost, se rendre à Baasrode et à Charleroi. Ces équipes-là ne sont pas plus fortes que la nôtre. Et, dans notre cas, l’avantage du terrain n’est pas prépondérant. Nous avons un peu de public lorsqu’on joue à domicile, mais avec les résultats décevants, il se fait malgré tout plus rare et n’est pas de nature à impressionner l’adversaire. Et nous ne jouons pas non plus le dimanche matin, dans une salle minuscule…. »
Comment Nivelles en est-il arrivé à se retrouver à la dernière place du classement ? « Depuis le début de saison, nous avons eu beaucoup de blessés », constate Van Hoeck. « D’autres joueurs étaient hors forme. En outre, notre équipe est très jeune : la moitié des joueurs sont des Juniors. Donc, nous payons pour apprendre. Nous avons perdu plusieurs matches avec cinq ou six points d’écart. Cela représente simplement une rotation supplémentaire : un blessé en moins. L’infirmerie, heureusement, commence à se vider. Dans les prochaines semaines et pour la première fois, nous devrions être au complet à l’entraînement. Tous les joueurs ne seront pas encore au sommet de leur forme, mais c’est une éclaircie dans un ciel bien sombre jusqu’ici. Si l’on veut se sauver, on aura besoin de tout le monde. On est tombés bien bas, mais on va remonter, j’en suis sûr. Moi, en tout cas, j’y crois. »
Daniel Devos