Stefan Sappenberghs a remporté, samedi, la première victoire de sa carrière en tant que coach de D1. La deuxième des Stella Artois Leuven Bears, cette saison, après celle conquise face aux Voo Wolves de Verviers-Pepinster juste avant le limogeage de Tom Johnson. Cette fois, l’adversaire était Hubo Limburg United, qui restait sur une belle victoire contre Betfirst Liège Basket. Même si les Limbourgeois sont moins fringants en déplacement, cela reste une jolie performance.
Le nouveau distributeur Rodney Glasgow s’est déjà montré déterminant, avec 25 points, 6 rebonds et 5 assists en 33 minutes. « Je ne pouvais pas espérer mieux d’un nouveau venu », se réjouit Sappenberghs. « Il a apporté de l’organisation, a marqué, que demander de plus ? »
Pour autant, tout n’est pas encore parfait dans l’équipe louvaniste. « Loin de là », reconnaît Sappenberghs. « Mais il y a du progrès. Je suis satisfaisait de la volonté dont témoignent les joueurs, mais il reste forcément des lacunes. Au niveau conditionnel, par exemple, nous accusons encore du retard. Nous y travaillons, mais ce retard ne se résorbera pas du jour au lendemain. »
Il y a une semaine, après le match amical perdu contre Lille, Sappenberghs avait convié ses joueurs à un entraînement dominical. « C’est vrai, je n’étais pas satisfait. C’était un match de reprise après les fêtes de fin d’année, et certains joueurs semblaient encore avoir l’esprit ailleurs. Mais aujourd’hui, avec cette victoire en championnat contre Limbourg, tout est oublié. »
De quoi envisager l’avenir avec optimisme ? « On ne pourra pas se mesurer aux clubs du top cette saison, cela me parait clair, mais face à des équipes du subtop, on devrait pouvoir rivaliser… »
Daniel Devos